Bienvenue à Yokai, la ville principale de ce RP !

Nous sommes ici dans un topic de RP libre et continu.
Cela veut dire que une fois votre personnage validé, vous pouvez poster ici comme bon vous semble sans attendre des partenaires de RP.
Les personnages peuvent ici se croiser librement, et il n'y a pas de facteur temporel ni d'organisation particulière.

Ce matin là, comme tous les matins, Nathaniel se leva à midi.
  Il mit son écharpe, rangea son matériel dans son oreiller, redressa ses lunettes sur son nez, et quitta le temple qu'il avait squa....emprunté pour la nuit. On pardonne aux Sans-Temple-Fixe.
  Nathaniel, en effet, était une divinité.
  Difficile à croire, en le voyant. Un petit bonhomme aux cheveux en pétard, dans des vêtements trop grands, et un air candide affiché en permanence sur son visage. On avait davantage envie de lui faire un gros câlin que de le prier pour un miracle.
  C'était d'ailleurs peut-être pour ça que Nathaniel n'avait qu'une petite poignée de yens, aucun temple et une absence quasi-totale de fidèles ( les rares qui répondaient à ce titre l'étant temporairement ).
  Mais Nathaniel s'en fichait.
  Bon, il aurait bien aimé avoir un toit, mais fondamentalement, devenir une célébrité ça l'inspirait moyen. Tellement qu'une langue avisée aurait pu faire remarquer que les trois millions de yens égarés dans la nature par le petit Dieu une éternité de cela ( selon la légende ), ne l'avaient peut-être pas été tout à fait par accident. L'inconscient nous fait faire beaucoup de choses....
  Mais bref, Nathaniel n'était pas pressé d'acquérir la gloire, car Nathaniel était peut-être le seul Dieu qui n'aimait pas sa spécialité.
  Les malédictions.
  De l'acnée purulente à la mort par décomposition spontanée ( euh....en théorie....il n'était pas assez puissant pour ça....hem... ) la petite divinité pouvait condamner les mortels aux pires maux tant qu'on la paya....priait convenablement.
  Et ça, Nathaniel, il aimait pas.
  Ce qu'il aimait, lui, c'était les papillons. De toutes les tailles et de toutes les couleurs. Il aurait passé sa vie à les chercher, sa mort à les admirer, sa résurrection à leur écrire des poèmes. Il aurait tout donné, et même les trois millions de yens qu'il aurait miraculeusement retrouvés, pour devenir le dieu des papillons. Des vrais papillons, pas des Ayakashis qui se changeaient en papillons, eux ils étaient moches et puis bonjour la triche.
  Alors, ce matin, comme chaque matin, Nathaniel se leva à midi, alla chercher une provision de dangos ( parce qu'on ne pouvait pas vivre sans dangos ) pour tenir la journée, et s'en alla à quinze heures passées ( parce que les dangos ça se choisit avec sérieux ) pour partir chercher des papillons, envoyant au diable la logique qui lui suggérait d'aller plutôt chercher du travail. La ville de Yokai, qu'il était censé connaître par coeur depuis le temps, mais dans laquelle il continuait à se perdre, offrait un labyrinthe d'aventures, les papillons en constituant la quête suprême.
  A un moment, le dieu s'arrêta, fronça le nez, redressa ses lunettes, rajusta son écharpe, mangea pensivement un dango, puis....

   - J'ai l'impression d'avoir oublié un truc, ça me perturbe.

  Nathaniel s'accorda une minute de réflexion, et soudain son visage s'illumina. Mais oui, bien su.....
  Un papillon jaune lui passa sous le nez.
  Oubliant tout ce à quoi il était en train de penser, le dieu se mit à courir après la bestiole. L'information, pourtant importante, dont il s'était souvenu, était repartie dans les tréfonds de sa mémoire ( à la corbeille, au final ).

Akira revenait tout juste de sa balade matinale quotidienne. Il s’avançait, transpirant et reprenant son souffle, vers le temple qui lui servait de domicile après avoir couru pendant plus d’une heure ; peu de temps avant, il avait pris la peine de regarder l’heure à quelques rues du temple : 12h06. A cette heure-ci, sa divinité devait être réveillé ; après tout il n’était pas bien matinale et aimait sortir de son petit confort lorsque les rayons du soleil étaient au plus haut.

Avant de retrouver la personne qui lui servait de dieu, le jeune homme se débrouilla pour prendre une douche et se changea pour passer de sa tenue de sport à sa tenue de ville ; chemise, veston, jean et belles chaussures. C’était surement des gouts de luxe surtout avec la vie qu’il menait, similaire à celle d’un sdf mais au moins il était à l’aise.
Il finalisa alors son look, en terminant de sécher ses cheveux avant de les laisser  se positionner un peu comme ils le voulaient ; ça rajoutait un petit effet rebelle à son look plutôt classe, le genre beau gosse que les filles s’arrachent.

Finalement, après avoir pris un certain temps pour se préparer, il retourna là où devait initialement se trouver la divinité  qui lui servait de maitre ; « maitre », il n’aimait pas vraiment ce mot, ni même le mot, « propriétaire » ; mais c’était ce qu’il était devenu. Un objet, ou plutôt une arme divine que possède les Dieux ; un esprit « pur » disparut trop tôt mais possédant un fort potentiel : un Shinki.
Il passa sa main gauche sur son bras droit par-dessus sa chemise, à l’endroit où se trouvait la preuve de son appartenance à la divinité qui l’avait fait revenir à la vie. Akira soupira alors avant de reprendre sa marche.
Arrivé à destination, le jeune homme put constater deux choses : d’une que le Dieu c’était effectivement réveillé et de deux, que celui-ci s’était volatiliser sans prendre le temps de l’en informer. Ce qui énerva quelque peu le shinki mais se repris rapidement avant de laisser s’échapper un petit rire.

Hm ! De tous les dieux qui existent en ce monde, il a fallu que je tombe sur le plus moins mature !

Akira aurait pu se contenter de cette phrase et rester au temple à s’occuper en attendant le retour de son maitre adoré (ironie bien évidemment). Mais plusieurs raisons l’en dissuada.
   1- Il n’était pas une femme au foyer attendant patiemment le retour à la maison de son cher mari fraichement rentré du boulot.
   2- Il y a mieux comment endroit pour trainer qu’un temple.
   3- Il fallait qu’il aille le retrouver afin de lui rappeler sa place, celle d’un dieu devant exaucer les vœux des gens afin de gagner une (très modeste) somme d’argent afin de pouvoir se payer un temple et donc de pouvoir ENFIN vivre dans des conditions de vie correctes.
   4- Akira devait le retrouver parce que connaissant le Dieu … il risquait de ne pas retrouver le chemin du temple et donc de se perdre.

Le jeune homme se gratta le crâne.

Aaaaaaah !! Le sale boulot est toujours pour moi.

Le shinki se mit alors à la recherche de la divinité perdue. Le temps passait, mais toujours aucun signe d’une écharpe autour du cou de quelqu’un qui aurait oublié que nous sommes en été.  Akira avait parcouru une bonne partie de la ville, en profitant également pour draguer une ou deux (ou dix) filles au passage qui ne se rappelleraient même pas de lui dans les dix minutes ayant suivi leurs discussion.

Le jeune homme se retrouva alors à côté d’un parc, il y entra et s’installa sur l’un des premiers bancs qui lui était offert. Il balaya rapidement les environs d’un coup d’œil pour ne trouver aucune trace de cette maudite divinité.
Alors qu’il s’était confortablement installé sur l’assise du banc, profitant des rayons du soleil et du petit air qui parcourait le parc et ses environs ; un papillon vint se poser à côté du shinki avant de se remettre à voler quelques instant après.

La scène s'ouvre sur un cerisier qui n'était pas en fleur, puis sur un pont sous lequel se trouvait quelques tôles permettant de créer un espace fermé. Et une porte bancale qui permettait d'accéder à l'intérieur.

Une fumée sortait par les espaces laissé libre de l'étrange maisonnette. Une fumée qui par l'air qu'avait les passants semblait plutôt ragoutante. Mais personne ne semblait avoir l'idée de voir ce qui se passait à l'intérieur. Pourtant, la porte bancale tomba d'un coup et une boule de vêtement en sortit portant un plat qui fini dans le lac non loin.

La boule de vêtement se retourna alors vers la bicoque sous le pont pour la voir brûler au loin. La boule ne laissa alors transparaître alors aucun sentiment et commença à s'éloigner du lac à la recherche d'un nouvelle demeure.

La course de la bête se fini bien plus loin, à.... l'autre extrémité du pont. Où elle réutilisa quelques tôles pour créer une nouvelle demeure. Une fois fermée la créature perdit un peu de sa peau non naturelle, donc de vêtement et fini par découvrir son visage, laissant des yeux verts et une chevelure noir transparaître.

Un soupire fut tout d'abord tout ce qui sortit de la bouche de la jeune divinité qui venait de se révéler.

S : Bon... alors nouvelle règle... Pas de feu dans la maison... Et puis, arrêter de vouloir faire la cuisine aussi...

La déesse avait une voix douce et clair sur le début de sa phrase mais sur la fin, elle changea de voix presque complétement pour paraître plus masculine même si ce n'était pas tout à fait ça...le fruit de plusieurs années d'entrainement n'avait pas encore porté mais elle continuer toujours de s'améliorer. Heureusement pour elle, son corps ne trahissait pas son secret qu'elle avait décidé de garder pour une raison.... Plutôt mystérieuse...

Stellane regarda alors autour de son campement pour voir si personne n'était aux alentour malgré l’attroupement autour de son dernier campement et commença ses exercices journaliers avant que son shinki ne revienne.

18 lignes = 18 XP

Et donc, Nathaniel vivait sa vie de chasseurs de papillons, mangeant quelques dangos en sautant par dessus divers buissons, en grimpant dans les arbres et en courant sur les toits, à la recherche de ces petites ailes multicolores qui voletaient dans tous les coins. N'allons pas en faire un roman, c'était une routine comme une autre, et à moins de tomber sur un Ayakashi, ça n'avait rien de passionnant à part pour le principal intéressé, et c'était à peu près toujours la même chose à chaque fois.

 Une belle heure qu'il sautait de murets en murets, le dieu repéra enfin une de ses précieuses bestioles et entreprit de s'en approcher très discrètement; l'endroit était un parc, le papillon sur un banc, alors tel un assassin combattant pour la justice, Nathaniel rampa au sol, se glissa derrière un autre banc, une poubelle, un buisson...un vrai ninja. Enfin...il y croyait très fort.

 Le petit bout de divinité arriva finalement à destination, et se retrouva nez avec sa cible...

 Mais, il y avait quelqu'un sur ce banc.

 Un drôle de type à l'air pas commode et aux cheveux rouges.

 Le sentiment de déjà-vu fulgurant qui traversa Nathaniel le fit s'immobiliser une fraction de secondes, et le papillon en profita pour s'envoler.

 - Akira ! Protesta le dieu, son indignation brisant ses troubles de mémoire. T'as tout fait louper !

Il n'y avait, après tout, que son Shinki pour lui poser tant de problèmes. Ce type, sérieusement !
Le dieu quitta sa cachette et s'installa à côté d'Akira, grignotant un dango d'un air boudeur, sa bonne humeur envolée.

Hayato arriva finalement à destination, la nuit venait de tomber et, malgré cela la douce chaleur de l'été caressais encore son visage, l'air se rafraîchissait tout de même et cela faisait du bien!

Au premier coup d'oeil, Yôkai semblait être une ville charmante... Et animée, en effet, de la lumière était visible depuis plusieurs bâtiments, cela était de bonne augure, l'objectif premier du dieu fut de trouver un bar, en général on y trouve plein de personne avec des soucis... Et une offrande en alcool aurait été la bienvenue pour démarrer une nouvelle ère.

Il ne fallut pas longtemps à Hayato pour trouver l'édifice tant recherché, se rappelant des soucis qu'il avait eu autrefois, ce fut d'un geste hésitant qu'il poussa la porte du bar, pour y trouver quelques personnes déjà accoudées et surement avec quelques verres dans le nez.

H:(Je regrette tellement les anciennes tavernes, l'ambiance y étaient plus sympathique, ici tout le monde fais la gueule, ça en deviens ridicule...)

Bon gré malgré, le dieu claqua ses dernières économies pour une bière, ainsi il pouvait justifier sa présence dans le bar sans paraître suspect, alors que l'alcool fut apprécié comme une ambroisie, les oreilles du vieux personnage passèrent en mode écho, à la recherche d'une quelconque information lui permettant de commencer son buisness.

Malheureusement, le silence n'étais rompu que par les quintes de toux de certains habitués de l'établissement, et finalement ce fut lui même qui rompit le silence entre deux gorgées en soupirant et marmonnant.

H: Que les temps ont changés... (Les mortels se renferment sur eux même, que de pensées négative doivent les parcourir, cela ne dois pas aider pour les Ayakashis...)

?:T'a bien raison l'jeune, d'mon temps les gens étaient plus joviales! et partageurs... Z'auriez pas une petite pièce pour me permettre de me rincer l'gosier?

L'homme qui venait de lui adresser la parole n'étais autre qu'un vieillard surement SDF, Hayato le dévisagea un instant et lui expliqua qu'il était fauché, mais, étant pris de pitié il décida de lui offrir le restant de sa choppe pour hydrater le curieux bonhomme.

Ils finirent par discuter toute la soirée et ce fut eux qui créèrent  une ambiance plutôt chaleureuse, le vieil homme s'appelais Gustave, un immigré autrichien qui se serait installé depuis son enfance au japon, c'étais très rare qu'Hayato sympathisais avec un humain, en général il se contente d'être professionnel et de remplir son contrat, mais le vieil homme était tellement fauché que de toute manière il n'aurais pas pu en faire un client, pas sur qu'il possédait même 5 yens.

Au bout de la soirée, le dieu eu même un tuyau de la part de son nouvel ami éphémère (il était sur à 100% que le lendemain il serait oublié) pour trouvé un temple ou dormir, c'étais pas du luxe, mais il fallait savoir contenir sa fierté parfois.

Et enfin avant de partir, le dieu demanda une requête au barman pour laisser une annonce, celle-ci disait:
-Que ce soit un petit pépin du quotidien, ou une requête qui vous prend la tête, vous pouvez vous payez les services d'un dieu pas comme les autres pour seulement 5 Yens!!! Priez Hayato et  adieu les bobos!

De souvenir ce genre de slogan faisait rire les potentiels adeptes, et parfois ils se laissaient tenter par l'expérience, ce qui permettais au dieu de se faire de la clientèle, le propriétaire de l'établissement semblait un peu décontenancé devant l'annonce mais accepta de l'afficher, pour lui faire un peu d'humour ne pouvait que être bon pour son commerce.

Et ce fut ainsi que la soirée d'Hayato semblait se terminer.

Contrairement à ce qu’on aurait pu penser au vu de l’envolé du papillon, celui-ci avait pris son envol après avoir été surpris par la discrétion assurée du dieu Nathaniel.
Akira regarda alors son propriétaire s’avancer, « doucement » du banc du coin de l’œil ; il préféra ne rien dire, même si lui dire « Je te vois ! Tu es loin d’être discret, même un aveugle aurait pu s’apercevoir de ta présence » ; mais d’une part il pensa que c’était encore un peu tôt pour lui lancer des piques et qu’il y aurait surement d’autres occasions avant la fin de la loooooongue journée qui s’annonce, et de l’autre parce qu’il n’eut pas le temps de rétorquer quoi que ce soit, car, le dieu des malédictions « agressa » son jeune et magnifique Shinki.

Akira ! T'as tout fait louper !

Ah tient, ça faisait longtemps que Nath ne l’avait pas accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis. En tout cas, le « jeune maitre » d’Akira s’installa sur le banc à côté de son shinki pendant qu’il mangeait sa nourriture préférer, des dangos.
Alors que celui-ci semblait tout calme (Nathaniel), Akira lui en avait déjà marre ; il avait parcouru une grande partie de Yôkai pour retrouver son maitre, et voilà que celui-ci décide de pointer le bout de son nez, d’une discrétion dont il connait le secret et l’accuse de faire fuir un vulgaire papillon. En tout et pour tout, cela devait faire à peine une minute qu’ils s’étaient retrouvés et voilà que l’ambiance était à l’orage.
Néanmoins, Akira arbora un ton et un comportement hautain envers son propriétaire.

Fait louper quoi ? La capture de ce papillon ? Dois-je te rappeler ce que tu es ? Tu es un Dieu, comporte toi comme tel !

Depuis leur rencontre, on peut dire que c’était la seule nature de leur relation : de magnifiques conversations, rythmées par des échanges verbaux des plus courtois.

Tu as fait de moi un shinki et je me dois, même si cela ne m’enchante pas plus que ça, de te servir … bien souvent contre mon gré ... Mais avoir une divinité telle que toi comme propriétaire est loin d’être une bénédiction.

Akira savait malheureusement très bien qu’il y avait 9 chances sur 10 pour que Nathaniel oublie et passe totalement à autre chose sans même prendre en compte ce que venait de lui dire son shinki. Mais bon, il avait un peu d’espoir qu’un jour, Nath, puisse enfin se comporter comme un véritable dieu et non comme un gamin de douze ans.
Toujours est-il, que le jeune homme s’était relever de son banc et mis ses mains dans ses poches attendant une quelconque réaction de la part de la divinité. De toute façon quoi qu’il décide de faire, le shinki avait prévue d’aller chercher du boulot, enfin « boulot » ; parce que tout ce qu’il fallait faire, c’était des trouver des personnes assez désespéré pour bien vouloir prononcer des requêtes ou un quelconque vœu au dieu des malédictions. Mais en voyant l’allure de la divinité, il y avait peu de chance pour qu’on les prenne au sérieux, enfin encore moins que si un duo, banal, venait les voir pour la même requête. Une chose est sure à choisir entre le duo Nath/Akira et un autre duo Dieu/Shinki, le jeune homme aurait choisi le second.

Cette dure réalité fit soupirer le jeune homme aux cheveux rouges, qui passa une main sur son front avant de passer cette même main dans ses cheveux.

J’espère que cette situation va vite bouger … je ne vais pas tenir sinon … mentalement en tout cas …

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L'annonce laissée par le dieu ne donna pas lieu à un pic de prière, à son plus grand désespoir il dut traîner dans les rues de la grande ville pour repérer une personne en détresse, et la encore rien de nouveau.

Donnant des petits coup de pied dans des cailloux, Hayato commençait à pester intérieurement.

H:(Je me demande quel genre de dieu peut prospérer en ces temps... Bordel! Je vais quand même pas devoir agir pour que les mortels fassent appels à mes services... C'est de la triche.)

Commençant à réfléchir à différents moyens d'attirer la faveur de fidèle, le vieil être aux apparences jeune désespérait de devoir agir comme un mendiant, il voulait être reconnu comme un être puissant et plus ou moins bienveillant, et non comme un terrible dieu vengeur apportant la mort et la destruction.

Le dieu, toujours pensif, se mit à réfléchir à un autre problème: son partenaire!

Car oui, même si il avait un client, si il s'agissait de défaire un ayakashi, ou même d'avoir un coup de main, il lui fallait un shinki, ou même un nora, de toute manière au stade ou il en était, Hayato accepterais tout type d'aide venant à lui...

Et ce fut un soupir qui accompagna cette pensée, aucun shinki n'accepterais de l'accompagner, ces derniers temps les voeux exaucés avaient même réussi à dégoûter des noras, c'est pour dire à quel point le dieu était dans une merde pas possible.

Sa longue marche le mena finalement à s'asseoir sur un banc en face d'une confiserie, pas très loin du parc d'attraction; cela pouvait paraître louche surtout que des gamins s'amusaient devant en mangeant des bonbons, enfin, ce ne fut que la simple coïncidence qui le mena la, et de toute manière le dieu ne se souciait que très peu de l'opinion des passants, qui, étaient souvent trop occupés à régler leurs petits problèmes quotidiens.

Le dieu semblait attendre, la précipitation n'étais pas son fort, il tenais vraiment à sa dignité en ne courant pas comme un caniche derrière une hypothétique chance d'obtenir un os, ou ici une prière, de toute manière l'une de ses devises préférés était: si tu fonces tête baissée personne ne pourras te rattraper pour t'appeler.

Se rassurant comme il pouvait, Hayato garda sa position assise pendant une bonne heure avant de reprendre sa route en marchant d'un pas tranquille, il était maintenant sûr que cela ne servait à rien de courir, seule l'option d'optimiser sa publicité et de trouver un compagnon était valable.

Au cœur de la ville de Yôkai, on pouvait apercevoir des tas de phénomène surnaturel, qui pour le commun des mortels étaient, ironiquement, invisible, sauf pour certains d’entre eux qui pouvaient percevoir une once des puissances spirituelles qui évoluaient dans la ville : ayakashi, esprits mineur, divinité shinki et même nora, étaient les protagonistes principaux mais pourtant invisible de la vie au sein de la commune de Yôkai …
Au milieu de la foule, il n’était donc pas rare de passer à côté d’un de ces êtres, sans pour autant les remarquer et aujourd’hui ne changea pas règle.

Alors que de nombreuses familles se bousculaient dans les allées parfois étroites et parfois large du parc d’attraction principal de la ville, une petite silhouette évoluait au sein de l’amas de personne, se faisait bousculer d’un côté et de l’autre avant de finalement réussir à trouver un coin au calme ou se poser.
Une fois la tempête passé, la silhouette laissait entrevoir un jeune homme d’une quinzaine d’années à tout casser, habillé d’une simple chemise à manche courte et d’un jean délavé ; sur son corps, on pouvait apercevoir de nombreux symboles, ceux d’une population craint et méprisé au sein de la communauté des divinités et des shinki qui les accompagnent ; ceux d’un nora.

Il était difficile de donner un nom à cette personne, tellement il semblait avoir de propriétaire, chacun lui ayant donné sa propre identité. Lui-même ne devait pas se souvenir du premier nom qu’on avait bien voulu lui accorder.
Le jeune homme déambulait alors dans les environs du parc, cherchant une quelconque distraction qui lui permettrait t’attendre le moment où l’un de ses anciens (mais toujours actuels) « maitre » décideraient à l’utiliser à nouveau.
Lui qui était habitué aux pires tâches que l’on pouvait donner à son propre shinki, cela faisait un long moment qu’on ne lui avait pas « demandé » de l’aide pour une quelconque mission. Il ne ressentait même plus la présence de divinité avec qui il avait lié un « pacte ». Comme-ci ils avaient disparu, ou bien qu’ils se sentaient trop supérieur pour utiliser un vulgaire nora comme lui.
Cependant, alors qu’il continuait son petit bonhomme de chemin, l’adolescent ressentit une présence divine, non loin de lui.

Cette odeur … je la reconnaitrai entre mille … celle d’un dieu.

Le garçon s’avançait donc en direction de la source de l’odeur. Une chose était sure, c’est qu’elle n’appartenait en aucun cas à lui de ses anciens propriétaires.
Toujours est-il que le jeune homme continua sa route.

Que vais-je faire lorsque je serai en face de lui ? Me présenter ? Faut-il encore qu’il me laisse lui adresser la parole.

Le nora s’arrêta alors à côté d’un banc, l’odeur y était forte, mais aucune divinité n’était en vue. Il avait dû rester ici un bon bout de temps pour que son odeur reste ancrée à cet endroit ; mais il était maintenant repartit et il fallait le retrouver.
Le « shinki » continua alors à flairer la trace du dieu (ou déesse) tout en accélérant le pas, et après quelques bonnes minutes de marche rapide, le jeune homme repéra une silhouette masculine au loin, dont semblait provenir l’odeur divine ; après tout il n’y avait que cette homme en plus de l’adolescent, il y avait donc peu de chance pour qu’il se trompe.

Hey divinité !

Le jeune homme interpella l’inconnu divin et commença alors à se rapprocher lentement de la silhouette, mettant ses mains dans ses poches et arborant un sourire qui n’était peut-être pas des plus rassurants aux premiers abords.

?:Hey divinité!

Ces deux mots à l'encontre du dieu étaient annonciateur d'une bonne nouvelle, les mortels n'étaient pas du genre à appeler un dieu dans la rue, surtout en plein public, cela ne pouvais être qu'un autre dieu, ce qui était très peu probable, ou alors un nora, les shinkis ne courant pas les rues ces temps-ci...

Hayato ralentit le pas jusqu'à s'arrêter totalement au détour d'une ruelle, jetant un coup d'oeil à gauche, puis à droite, lorsqu'il sentit que l'étranger l'ayant interpellé l'avait rattraper, le dieu huma l'air, comme si une odeur particulière venait de le frapper, puis, sans dire un mot, il se retourna brusquement, empoigna l'étrange personne et l'emmena dans un cul-de-sac pour pouvoir tranquillement discuter.

Hayato jeta un coup d'oeil rapide et put apercevoir une multitude de tatouage... Cela associé à l'odeur caractéristique qu'il connaissait que trop, le doute ne pouvait être permis, l'entité qui se trouvais devant lui ne pouvait être qu'un Nora.

Celui-ci allait d'ailleurs comptait répliquer en ouvrant la bouche mais fut immédiatement interrompu par l'index de la main droite du dieu qui faisait signe de se taire.

Au premier coup d'oeil, le nora ne portait pas de micro, ou autre gadget que ces humains raffolaient tant, il n'étais pas vraiment suspect juste un peu dur de caractère, ce n'étais pas vraiment un problème il allait lui falloir quelqu'un de solide pour recommencer sa quête de fidèle.

?: Tu fous quoi à me reluquer comme ça! je te préviens je donne pas mon cul pour un contrat.

Le ton était clairement défiant et avec une pointe d'humour, chose pas tellement rare chez les noras, leurs existences n'étaient pas facile tout les jours il faut dire.

Pour radoucir l'ambiance le dieu dis d'un ton moqueur.

H:Ne t'inquiète pas la fouille anale ne fais pas partie de mes compétences.

Un court silence se posa, l'un avait un sourire défiant, l'autre gardait sous visage sévère, pour rompre cette courte trêve de parole, le dieu repris.

H:J'imagine que tu n'as pas de dieu à servir pour le moment si tu m'as interpellé, je t'avouerais que ça m'arrange à vrai dire... Mais même si tu es habitué à ça, sache qu'en général les boulots qui me sont confiés ne sont que rarement agréable.

Le dieu avait bien conscience qu'un nora était habitué à ça, mais le fait est que même les noras ne voulaient plus travailler avec lui.

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Le nora ne put alors s’empêcher de rire suite aux quelques paroles de la divinité qui l’avait attiré dans une ruelle comme pour s’assurer que personne ne les suivraient.
C’était quelque peu ridicule, car même si des humains les surprenaient en train de discuter ou autre, ils ne se souviendraient même plus qu’il y avait quelqu’un dans cette ruelle peu de temps après avoir quitté des yeux cette dernière. Les précautions de la divinité étaient donc, … oui inutiles, c’était bien le mot. Mais soit.

J'imagine que tu n'as pas de dieu à servir pour le moment si tu m'as interpellé, je t'avouerais que ça m'arrange à vrai dire... Mais même si tu es habitué à ça, sache qu'en général les boulots qui me sont confiés ne sont que rarement agréables.

Le sourire qu’arborait l’adolescent ne s’était toujours pas évaporé et cette remarque ne le fit que sourire d’avantage.

On peut dire que je suis un chien errant, remuant la queue pour la première personne m’offrant de quoi me divertir.

Réajustant sa chemise que le dieu avait mise de travers en le saisissant quelque temps auparavant, il continua.

Si je t’ai interpelé c’est justement parce que je m’ennuyais. Alors oui je n’ai pas « maitre » à qui m’accrocher pour le moment et il se trouve que je suis quelque peu … habitué aux genre de boulots que l’on ne veut pas refourguer à son shinki adoré.

Le jeune homme se rapprocha du visage de la divinité, il avait envie de jouer et le ton de leurs premier échangent se trouvait être un sujet assez intéressant à travailler. Etant du genre désinvolte, et arrogant; beaucoup appelle ça l’adolescence, mais lorsqu’il n’était encore qu’un simple shinki il était calme et obéissant ; mais depuis le temps qu’il faisait ce « métier » et qu’il multipliait les maitres, il avait appris à se forger un caractère plus fort. Il n’allait donc pas s’arrêter en si bon chemin.

Cependant ne va croire que j’accepterai ton offre sans broncher. Si tu comptes faire de moi ta « chose », j’ai une condition à apporter : si le contrat consiste à vendre mon corps tu peux faire une croix dessus.

Peut-être qu’il acceptait en effet de devenir l’objet de tous les dieux qui passait afin d’exécuter des missions « dégradantes », son corps en était d’ailleurs le témoin parfait avec toutes ces marques qui couvraient une bonne partie de son corps découvert (et couvert) ; mais il y avait des limites à ce qu’il pouvait ou voulait faire.
Dit comme ça, ça pouvait paraitre étrange, mais pas autant finalement ; parfois les vœux des gens peuvent être assez surprenant, et celui d’un pervers encore plus !

Le nora regarda alors ses bras, déboutonna sa chemise, laissant apparaitre d’avantage de marques de possessions, regarda son torse puis posa un doigt sur son visage, juste en dessous de son œil et annonça à la divinité d’un ton arrogant (pour changer).

Il me reste un peu de place sur le visage si tu le souhaite. Je devrais peut-être réfléchir à couper les ponts avec certains de mes anciens maitres, sinon je risque d’arriver vite à court de place.

Le jeune homme soupira et plaça ses deux bras au-dessus de sa tête en s’étirant avant de se gratter l’arrière du crâne avec sa main gauche replaçant sa main droite dans sa poche, sa chemise toujours ouverte.

Ce fut au tour d'Hayato de soupirer, pour commencer, avec le même index qui servit à faire taire un peu plus tôt le nora, il fit reculer d'un pas son interlocuteur, car il était un peu trop près de son visage.

Ensuite, toujours en jetant un rapide coup d'oeil comme pour vérifier que personne ne les avaient suivi, et en gardant le même air sérieux, limite coincé, le dieu examina les marques du nora qu'il n'avait pu vérifier auparavant... Une sacrée collection, l'époque ou il était une toile vierge devait dater, et au vu des remarques du personnage, les dieux qu'il avait servit ne devait pas être tendre avec lui.

Comme le silence commençait à s'installer, le dieu finit par répondre.

H:Condition acceptée, de toute manière je n'accepte pas ce genre de prière, j'ai mes limites aussi.

Et pour ne pas laisser le temps au nora de répliquer, il pointa deux doigts en forme de V puis repris.

H:J'ai moi aussi deux conditions, premièrement, tu restes professionnel, je veux pas que tu fasses n'importe quoi, tu n'es pas le premier nora avec qui je travaille et j'ai déjà eu des cas difficiles à gérer.

Il baissa alors le majeur pour n'avoir plus qu'un doigt levé.

H:Deuxièmement, même si il n'y aura rien de vicieux, dans le sens pratique sexuel dans les prières que j'accepterais, j'apprécierais fortement que tu ne m'abandonnes pas en pleine mission, si tu acceptes tu t'engages pour rester jusqu'à accomplissement d'une tâche, (fit une pause de quelques secondes) autrement je ne ferais plus appel à tes services.

Le dieu était habitué à être lâché, mais lorsque cela arrivait en plein travail, selon la tâche à effectuer cela le mettait dans de fâcheuse situation.

Quant à la proposition de la marque sur le visage du nora, le dieu n'en avait que faire d'ou est-ce qu'elle serait, c'est d'ailleurs pour cela qu'il ne répondit pas à cette pique, à l'heure actuel, il n'avait aucune estime pour l'être qui se trouvait devant lui tant qu'il n'avait pas fait ses preuves.

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Le nora n’était donc pas le seul à vouloir imposer des conditions sur leur futur partenariat ; la divinité lui en imposa deux, qui sonnaient de manière étrange à l’oreille de l’adolescent, surtout la seconde.

J'ai moi aussi deux conditions, premièrement, tu restes professionnel, je veux pas que tu fasses n'importe quoi, tu n'es pas le premier nora avec qui je travaille et j'ai déjà eu des cas difficiles à gérer. Deuxièmement, même si il n'y aura rien de vicieux, dans le sens pratique sexuel dans les prières que j'accepterais, j'apprécierais fortement que tu ne m'abandonnes pas en pleine mission, si tu acceptes tu t'engages pour rester jusqu'à accomplissement d'une tâche, autrement je ne ferais plus appel à tes services.

Donc le dieu était un habitué des nora, choses assez peu commune chez les dieux finalement, il arrivait qu’une divinité face appel à un nora de temps en temps si besoin en est ; mais la façon dont il en parlait, laissait plus paraitre à un homme qui n’avait pas de shinki fixe, comme s’il était lui-même un nora mais du côté divin.
Cette première remarque fit d’ailleurs rire le jeune homme, lui, un nora craint des dieux et de leurs compagnons devant faire équipe avec une divinité qui ne devait pas avoir meilleur réputation.

Concernant le second amendement des conditions de son interlocuteur, le garçon pencha sa tête sur le côté avant de se remettre à sourire de façon à presque se moquer de la remarque de la divinité.

Abandonner une divinité lors d’une mission reviendrai à mordre la main de mon maitre. Cela signifierai donc la fin du lien qui nous uni et donc une source de distraction en moins pour moi.

Le nora soupira de nouveau et s’adossa au mur de la petite ruelle.

Écoute-moi bien. Au court de ma longue vie de nora, j’ai fait des choses dont je ne suis pas très fière ; j’ai tué et/ou torturer de nombreuses personnes sous des formes multiples, tellement que je ne pourrais surement pas les compter tellement j’aurai peur d’en oublier. Si au début je n’étais qu’un nora innocent, cela à bien changer. Les boulots ingrats ça me connait.

Se rendant compte que sa chemise était déboutonnée, le jeune homme referma sa chemise avant de continuer.

Oups !… il se racla la gorge … si tu penses que je vais reculer devant ce boulot et bien soit, trouve toi un autre shinki ou un autre nora qui sera surement moins docile que je le suis.

Sur ces quelques mots, l’adolescent fit demi-tour et commença à se diriger vers la rue principale. Si le dieu avait vraiment besoin de lui, il le rattraperait ; et il le ferait, c’était évident ; il semblait avoir vraiment besoin d’un partenaire pour une mission. Et cela fit sourire le jeune homme d’une manière presque sadique.

L'attitude du nora était provocateur, il n'allait pas se laisser faire et cela rappelait de bon souvenir au dieu, reste à voir si il restera fidèle à ses paroles.

Dans tout les cas le dieu n'avait pas le choix, il n'avait plus personne pour l'aider, et le seule partenaire potentiel du moment était en train de partir.

Hayato se mit à soupirer, puis il s'adressa au nora avant que celui-ci ne soit trop loin.

H: Il me semble pas avoir refuser un partenariat, je préfère juste mettre les choses au clair, tu peux pas savoir sur qui on peux tomber ces temps-ci.

Ce fut au tour du dieu d'être peu rassurant, mais pour une fois qu'il tombe sur quelqu'un de motivé et de peu scrupuleux cela allait lui être bénéfique.

Il s'approcha du nora les mains dans les poches, et repris d'un ton sarcastique, mais toujours sans sourire.

H: En tout cas si tu as l'habitude des boulots ingrats je pense que ton aide sera la bienvenue.

Même si le nora voulait se montrer en position dominante, cela faisait longtemps que le dieu avait craché sur sa fierté, et ce n'étais pas aujourd'hui qu'il allait changer ses habitudes.

H:(Dans l'espoir de jour meilleur comme on dit...)

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Il me semble pas avoir refuser un partenariat, je préfère juste mettre les choses au clair, tu peux pas savoir sur qui on peux tomber ces temps-ci.

Le sourire qu’arborait le nora juste avant s’était élargi et laissait apparaitre ses deux rangées de dents.
Comme l’avait prédit l’adolescent, la divinité avait besoin de lui, et dans les plus brèves délais ; il laissa néanmoins le dieu finir de parler avant de se retourner, face à son futur nouveau propriétaire.

Le jeune homme releva les bras et balança sa tête d’un côté puis de l’autre.

Eh bien je crois qu’on n’a pas vraiment le choix alors. Nous devons faire équipe.

La divinité s’étant rapprochée du « shinki », celui-ci n’avait donc plus une grande distance à parcourir avant de le rejoindre. Il lui présenta alors sa main.

Je pense que l’heure des présentations est arrivée. Moi c’est … bah … à toi de voir en fait. Et toi, à quel dieu ai-je l’honneur ?

L’adolescent savait très bien que pour se présenter cela allait poser problème vu la multitude de noms qu’il possédait, alors autant aller à l’essentiel ; sous-entendu « fais ton boulot et créé un lien entre nous ! ».

Une esquisse de sourire commençait à apparaître sur le visage du dieu, chose à prendre en photo car on ne voyait pas ça souvent, un peu comme ses partenaires d'ailleurs.

H:En effet je ne me suis pas présenté, j'aurais peux-être du le faire auparavant, je suis le dieu hayato, dieu de la bagarre, et de la discorde... En général les prières qui me sont adressés sont rarement emplie de bonne intention.

En général ce genre de présentation faisait hésiter quelques personnes, mais le nora qui se trouvait en face de lui ne broncha même pas, une très bonne nouvelle en soit.

H:Quant à toi, mm.... (traça un nom avec son index droit) Fuki sera ton nom en tant qu'être d'apparence humaine.

Une marque se dessina alors sur le lobe de l'oreille gauche du nora, qui semblait plutôt satisfait du nom choisit, puis, sans attendre (encore une fois) le dieu prononça d'un ton sec.

H: Que le sang des impurs coulent, GEKIDO!!!

Une vive lumière parti du nora pour se retrouver dans les mains du dieu, lorsqu'elle cessa, un kama apparut dans sa main droite.

Il ne fallut pas longtemps pour que le dieu apprécie son nouveau partenaire, maniable et permettant une rapidité d'exécution non négligeable, à voir sur le terrain.

H: Nickel, tu peux revenir à ta forme humaine, Fuki.

Alors que son nora (oui cela sonne étrange) reprenais sa forme de base, le dieu leva le pouce en signe de contentement.

H:Il y'a moyen que ça marche entre nous.

La sociabilité n'étais pas non plus le point fort du dieu, c'étais un peu à prendre ou à laisser.

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Alors la divinité savait sourire ? Chose étonnante vu le sérieux dont il avait fait par jusqu’à maintenant. Sur le moment, le nora voulut sortir son téléphone pour prendre une photo parce que en vue de ce que l’adolescent avait pu voir jusqu’à maintenant, le dieu, se présentant comme étant le dieu de la discorde, Hayato, n’était pas quelqu’un de très souriant. Mais le jeune homme se retint de le faire ; pourquoi ? Bonne question ; il ne le savait surement pas lui-même.

Le temps des présentations à peine terminé, Hayato se mis à faire le fameux rituel faisant d’une âme « égarée » un shinki ; même si là il ne s’agissait que d’un énième rituel pour le nora, qui n’était plus une âme égarée depuis bien longtemps.
Comme toujours dans ces rituels ; cela se passait en trois grandes phases ; celle où le dieu donne le prénom à son chère shinki, celle qui le transforme en arme puis celle où il redevient humain si la divinité possédant le shinki (enfin le nora dans ce cas-ci) le décide ainsi.

Son nom était donc Fuki, prénom qu’il trouvait assez cool au final ; dans ses contrats antérieurs, certains dieux lui avaient donné des noms tellement ridicules qu’avoir un prénom normal devenait étonnant. Après tout, ce n’est pas parce qu’on utilise un nora, qu’on les respecte pour autant ; alors quoi de mieux pour bien faire comprendre qu’ils étaient une gêne que de leur donner des noms peu potable.
Quant à son nom d’arme ; Gekiko, ce n’était pas un mauvais nom non plus ; de plus la forme qu’il venait d’obtenir était une chose nouvelle ; il ne s’était jusqu’à présent, jamais transformé en kama.

Une fois redevenu humain, il regarda alors où avait bien pu se coller sa nouvelle marque ; il chercha alors quelque chose de réfléchissant aux alentours, tout comptant de sa nouvelle « conquête » ; il trouva non loin de là, un scooter et commença alors à examiner son corps ; pour trouver son « tatouage » au niveau de son lobe d’oreille.

Cool ! Je ne savais même pas qu’on pouvait obtenir une marque à cet endroit-là ! Et en plus ça reste assez discret, je n’aurais pas eu tout ça on aurait pu croire que c’était une sorte de puce d’oreille avec mon nom dessus.

L’adolescent, maintenant prénommé Fuki, apparaissait maintenant comme un gamin à qui on avait offert un nouveau jouet. Lui qui était si arrogant et défiant, avait l’air d’une toute autre personne.
Puis une fois l’entrain à la nouveauté passé, il retourna vers Hayato.

Je ne sais pas comment les armes sont déterminées ; mais en tout cas c’est bien la première fois que je deviens un kama. Je me suis déjà transformé en hache et en faux mais l’entre-deux jamais.

Il retourna alors s’adosser à un mur et arbora son sourire habituel.

Mais une chose est sure ; toi et moi, on fera un bon duo je peux te l’affirmer.

Hayato n'avait pas perdu sa journée, il fêta cette nouvelle alliance par un grand étirement profitant pour faire craquer ses épaules, puis répondit entre deux bâillement.

H:Bon, à la base je voulais laisser quelques annonces dans des bars.

Et la réponse de Fuki ne mit pas longtemps à sortir.

F: Je rêve ou je suis tombé sur le seul dieu qui désire avoir des fidèles alcooliques, c'est pour pas qu'ils reculent lorsqu'ils voient ton vrai visage? Ou juste que tu manques tellement de charisme et que tu penses pouvoir te faire tes adoratrices lorsqu'elles auront un coup dans le nez?

Le nora envoya la pique de manière décontracté, les mains derrière la tête, tout en suivant Hayato, et toujours en affichant son sourire narquois, le dieu avait déjà eu un nora qui aimait se moquer de tout, et donc n'allait pas péter un plomb pour si peu, au contraire il se contenta de répliquer.

H: Qui t'a dis que c'étais les femmes mon truc?

Même si il avait déjà perdu son sourire, l'ambiance entre les deux personnages était légère, une ambiance qui devait être autre si le nora aurait été avec un dieu différent.

Ils marchèrent un bon quart d'heure avant de tomber sur un bar, lui aussi peu animé, comme le dernier visité par Hayato, celui-ci ne demanda pas cette fois-ci au propriétaire si il pouvait faire sa publicité, il posa simplement une affiche discrètement entre deux publicité en espérant ne pas se faire remarquer.

La encore le nora devait se retenir de rire, mais le dieu avait ses habitudes et n'en changeait que très rarement.

Le duo ne s'attarda pas devant l'établissement, ils repartirent directement, Fuki pensait qu'ils allait faire une pause, alors qu'Hayato lui était déjà en recherche de client.

Cette recherche ne dura pas longtemps, une petite voix féminine et avec un ton désespéré fut audible par le dieu, mais seulement lui, un début de prière lui étant adressée, c'étais l'annonce d'une affaire qui allait tourner!

H:Tu tombes vraiment à pique Fuki, on a un client, mais souvient toi, sérieux, professionnel, pas de dérapage.

Profitant de l'inattention des mortels, le dieu se téléporta auprès de sa peut-être première future fidèle, et sa plus grande des surprises lorsqu'il apparut devant la demandeuse fut qu'elle semblait jeune, très jeune...

Mais, ne se décontenançant pas, les premières paroles du dieu adressées à la demoiselle furent:

H: Bien le bonjour, je suis le dieu Hayato ainsi que Fuki, mon fidèle soutien à votre service, quel est l'objet de votre requête?

Quant à l'adolescente, qui devait avoir 14-15 ans, sa réaction en premier lieu fut la surprise, manquant d'hurler, en effet, deux personnes débarquant dans les toilettes pour fille dans un lycée était plus que suspect, mais lorsque la première personne (la plus âgée), se présenta sous le nom d'Hayato, le dieu qu'elle avait priée de l'aider, cela lui sembla "moins" bizarre, elle n'avait encore jamais vu de divinité en vrai auparavant, et espérait une présence plus importante, même si celui qui était en face d'elle était classe, et un peu intimidant du à son absence de sourire.

Les premières secondes d'étonnement de la jeune fille laissèrent place à des sanglots plutôt pitoyable, limite énervant.

R:*Sniff*, je m'appelle Rebecca,*Sniff* je suis en première année et je souhaiterais que vous punissiez toutes les sales pestes qui me pourrissent la vie, *sniff* de la manière que vous voulez mais je ne veux plus qu'elles m'approchent.

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Décidément, ou heureusement, à voir, la dieu de la discorde n’était en rien similaire avec toutes les autres divinités avec lesquels, Fuki avait créer un lien : il aimait les petites ruelles sombres où personnes ne s’aventurent, les lieux pas forcements des plus fréquentable vu l’état des bars dans lesquels le duo avait mis les pieds jusqu’à présent, ses goûts en matière de futurs fidèles étaient discutable, etc. La liste était plutôt longue alors qu’ils ne se connaissaient qu’à peine.

Qui t'a dis que c'étais les femmes mon truc?

Allez savoir pour quelles raisons, mais en voyant les coins ou Hayato faisait ses recherches de vœux et l’allure des clients potentiels ; le nora imagina alors quel pouvait être le truc de son propriétaire ; la première, et seule image, qui lui vint à l’esprit était celle d’un « gros » biker avec une barbe, un bandana et des grosses lunettes de soleil sur le nez, buvant un bon whiskey en chevauchant sa custom.
Cette vision donna tout d’abord un frisson au « shinki » avant que celui-ci ne se retienne de rire, tant le couple en serait ridicule.

Le fou rire, non audible mais parfaitement visible ne s’améliora pas en voyant le dieu poser en furtif, des « affiches » offrant ses services.
Il était vraiment TROP sur ses gardes, même si quelqu’un le voyait faire a peine aurait-il lever la voix sur les deux comparses, que le barman aurait déjà oublier la cause de son emportement ainsi que les responsables. La voie était donc libre, avec ou sans présence humaine.

Les deux hommes sortirent alors de cet énième bar et se reposèrent au coin d’une rue. Peu de temps après s’être « poser », Hayato s’adressa à son Nora.

Tu tombes vraiment à pique Fuki, on a un client, mais souvient toi, sérieux, professionnel, pas de dérapage.

Aie, ça allait poser problème pour une chose : « sérieux » n’était pas vraiment une chose très visible chez Fuki. Il l’était, mais cela ne l’empêchait pas de toujours dire ou faire quelque chose permettant de détendre l’ambiance.
Le nora n’eut pas le temps de répondre, qu’il fut téléporter dans un bâtiment qu’il ne connaissait pas, à première vue c’était des toilettes, en même temps vu la décoration …
Fuki était séparé d’Hayato par une séparation entre deux cabinet et ne mis pas longtemps avant de rejoindre la divinité de la discorde et trouva juste à côté de celui-ci une adolescente qui devait avoir, physiquement parlant, le même âge que le nora. La jeune femme pleurait à grandes larmes.
L’adolescent se posta juste à côté de « son » dieu, avant de lui chuchoter à l’oreille sourire aux lèvres.

Aaaaah je vois, c’est donc les lycéennes perdues qui t’intéresse …

Il s’approcha lentement de Rebecca, car elle venait tout juste de se présenter, en sortant un mouchoir en tissu (non usé, je précise) de sa poche puis lui « jeta » sur la tête avant de remettre ses mains dans les poches.

Tiens ! Bon procédons dans l’ordre. Essuie moi tous ce maquillage qui te coule sur le visage, ensuite reprends tes esprits en faisant de grandes respirations et pour finir explique nous un peu plus en détails ce qui se passe pour que tu nous demande de « punir ses pestes ».

Bon en vrai la raison il s’en fichait un peu, mais il n’allait pas juste hocher de la tête et foncer tête baissé sans savoir où il s’engageait. Ça convenait peut être à Hayato mais, même si il parlait assez froidement (sans grandes émotions apparente) à la jeune femme il voulait connaitre le fond de son histoire, juste au cas où.

Nathaniel tira la langue à Akira ( meilleure réponse de l'année, mais on avait l'habitude avec lui ) et s'assit sur le banc. Son shinki, pour changer, faisait la tête. Il aurait bien aimé avoir hérité d'un compagnon moins grognon. C'était déprimant, à force.

 Qu'est ce qui pouvait mettre Akira de bonne humeur ? Quelque chose qui améliorerait son confort, probablement, il semblait y tenir. Draguer des jolies filles, aussi, mais Nathaniel ne trouvait pas ça très sain.

 Ah, réflexion faite, le jeune homme aimait bien quand ils avaient des missions. Il râlait un peu, mais au moins il avait l'impression de travailler pour des journées meilleures, ou une idiotie du genre.

 Nathaniel, lui, n'aimait pas trop travailler, et était persuadé qu'il remettrait un jour la main sur les trois millions de yens qu'il avait autrefois égaré, réglant direct tous ses problèmes financiers. Mais bon, il pouvait bien faire plaisir à Akira, de temps en temps.

 Sortant son portable "professionnel", il prit un air très sérieux et l'ouvrit en disant :

  - It's job time ! Eh oui mon cher !

 Une petite note sur l'écran disait "annulation de malédiction, adresse XXXXXX". Nathaniel, responsable, avait pensé à le mettre en rappel ! Quel professionnalisme !
 Bon, vu la date indiquée sur la note, Nathaniel avait trois semaines de retard et du coup ça sonnait un peu comme un travail sorti de la corbeille pour l'occasion...mais c'est l'intention qui compte, non ?

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Ok bah … on aura tout vu … Nathaniel qui annonçait LUI-MÊME qu’il partait à la recherche d’un boulot. D’ailleurs cela étonna Akira, qui n’était pas du tout habitué à ce genre de comportement concernant son dieu et qui regarda de « travers » la divinité auquel il était lié, pour le meilleur et pour le pire ; même si pour le moment c’était plus pour le pire que le meilleur.

Enfin bref, Nath sortit un téléphone de sa poche et commença à regarder l’écran.

Depuis quand il a un nouveau portable ? Il n’a quand même pas osé piquer nos « économies » pour s’en payé un ….

Finalement, avant même d’avoir eu le temps de terminer mentalement sa phrase, le shinki commença à tâter ses poches et pu s’apercevoir de l’absence du portable qu’il avait confisqué lors de leurs premiers échanges.

Depuis quand tu as récupéré ce portable ? Et comment à tu osé fouiller mes affaires ?

Y’avait beaucoup de choses que Akira pouvait supporter, enfin, en réalité, il y avait peu de choses qu’Akira pouvait supporter ; surtout en ce qui concerne son propriétaire. Mais aller jusqu’à « volé » le téléphone qu’il avait pris (limite volé) à Nath ! Surtout parce qu’il fallait en plus, fouiller dans ses affaires personnels, ce n’était encore moins la meilleure des choses à faire.

Alors qu’il s’apprêtait à récupérer « son dut », il préféra se raviser, car il s’était dit que pour UNE FOIS que la divinité pensait enfin à son rôle en tant que dieu, il pouvait laisser passer cet affront … ouais … enfin … jusqu’à ce que la mission soit fini, parce qu’après il risque d’en entendre parler.

Bon alors dis-moi en quoi consiste notre nouvelle mission.

La phrase du jeune homme fut accompagné par un soupire. Il venait encore de laisser tomber, même si c’était provisoire en ce qui concernait cette affaire. Son côté « trop gentil » l’énervait parfois.

Je te préviens ! Ne sois pas distrait par le premier truc qui passera à ta vue ! J’ai pas envie de devoir me retaper tout le boulot encore une fois pour que tu débarques comme une fleur pour finaliser tous ce que m’a pris du temps à mettre en place.

C’était ce qui s’était passé lors de leur première mission, Nath avait poursuivi un papillon bleu et Akira devait trouver lui-même un potentiel client dans un lycée.
D’ailleurs … n’y avait-il pas quelque chose à faire dans ce lycée après la mise en place de la malédiction ?

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