En voyant faire son shinki, le dieu de la discorde poussa un long soupir, et avant qu'elle ne réagisse il se mit à hauteur de la jeune fille (car elle pleurait à genou) en pliant un peu ses genoux mais sans les posés au sol, puis repris le mouchoir et le replaça dans ses mains.

H: Un peu de respect... Chuchota t-il à Fuki, Excusez-le il est un peu direct mais efficace, cependant je le rejoint sur le fait que j'apprécierais grandement d'avoir plus d'information tant sur le commencement de vos problèmes, la condition de votre traitement ainsi que le but et la finalité de ma présence ici.

Il repris un air sérieux, très loin de la légèreté qui existait quelques minutes auparavant, Fuki venait de mettre mal à l'aise une personne faisant appel à ses services et risquais de se rétracter.

La jeune fille quant à elle se reprit et cessa de sangloter, de toute manière le duo qui se trouvait devant elle, bien que bizarre, était très drôle.

R: C'est un peu gênant en fait... Tout à commencer il y à quelques mois, à la rentrée.. J'étais avec mon copain, il me faisait visiter le lycée, c'étais ma première année et j'étais vraiment contente de rejoindre enfin celui que j'aime, mais... Il était convoité par plusieurs filles, et elles sont vraiment jalouse, avant de rejoindre l'établissement j'avais reçu des menaces mais je n'y faisait pas vraiment attention.


Rebecca pris le temps de faire une pause, elle avait réussi à raconter tout cela d'une traite, en faisant seulement des micros pauses pour respirer.

R: Dès les premiers jours, ces filles ont formées un club, pour me pourrir la vie, ça à commencer par le remplissage de mon casier par des la terre humide mélangées à des vers, puis cela empira de jour en jour, fausses rumeurs, tentative de me blesser en sport... de m'empoisonner lors des repas, sans compter des agressions physiques en dehors de l'école, je commençais même à vivre dans la peur...


La encore elle refit une pause, et Hayato en profita pour lâcher.

H:Donc déjà si j'ai compris une parties des "pestes" sont dans ta classe si elles ont put te blesser en sport.

la jeune fille acquiesça.

R:Comme je vous l'ai dis, elles ont formées un club, enrôlées des premières années en leurs promettant de faire partie du groupe des cool, et j'en peux plus, cela dura plusieurs mois, mais je tenais, la présence de mon petit ami me réconfortait, je tenais bon grâce à lui... Mais... Hier...

Elle se remit à sangloter et tendit une feuille de papier au dieu, il put lire, tout en tenant de tel manière que son nora puisse en faire autant.

"Rebecca,
Je suis désolé pour tout ce qu'il t'arrive, les femmes peuvent vraiment être cruels entre elles, j'ai pourtant fais tout ce que je pouvais pour être clair sur le fait que j'étais avec toi et personne d'autre, malheureusement je n'en peux plus, tu n'es pas la seule à être victime des brimades d'une partie de l'école, et je ne suis malheureusement pas aussi fort que toi pour ne pas craquer... Je préfère arrêter notre relation avant de lâcher totalement prise et faire une bêtise...

Je suis désolé."

Le dieu n'oscilla pas, lu la lettre de manière froide et dis d'un ton sérieux.

H: Vous voulez que votre ex sois la cible de votre vengeance aussi?

Toujours en pleurant et se mouchant avec le mouchoir que lui avait tendu Fuki, elle répondit.

R:Non! Je l'aime encore... Et il n'y ai pour rien si j'en suis la, c'est ces sales pestes! elles mériteraient de mourir!

Sur ces mots, le dieu ne laissa aucun sentiment transparaître.

H:Ce sont des mots bien résolus pour une si jeune femme, maintenant que j'ai la cause de tout ça, j'aimerais avoir la conséquence, vous voulez qu'elles paient à quel prix? Êtes vous sur de vouloir la mort de ces jeunes personnes? ou une vengeance?

A ces mots la jeune fille toujours en sanglot eu un regard inquisiteur envers le duo, ce qui obligea presque le dieu à la rassurer en levant une main comme si il voulait arrêter quelques chose.

H:Je vous rassure de suite, je ne suis pas la pour vous empêchez quoique ce soit, je préfère être sur que vous le soyez aussi, parfois une situation désespérée peux être réglée autrement que par la vengeance... Parfois non, mon rôle dans tout ça n'est que de prévenir et d'agir.

43 lignes = 43 XP

Fuki laissa alors Hayato faire avec sa cliente et resta attentif à la requête de Rebecca qui essayait de se calmer tant bien que mal.
Pendant que l’adolescente commençait à raconter son histoire, qui s’annonçait longue, à son propriétaire, le nora alla s’installer sur l’un des rebords de lavabo qui « trainaient » dans les toilettes pour filles et se demanda si au temps de son vivant, il avait déjà mis les pieds dans les toilettes du sexe opposé. Oui une question existentielle qui n’avait pas vraiment son importance à un moment comme celui-ci mais il fallait bien s’occuper pendant que la jeune femme blablatait.

L’adolescent en profita également, toujours perché sur son lavabo, pour scruter les murs et découvrit à sa non grande surprise de nombreux mots sur les murs des toilettes ; certains tellement clichés tel que « machin je t’aime ♥ », des dessins enfin plus souvent des gribouillages que de vraies chef-d’œuvre et aussi, des menaces écrite, visant directement la pseudo cliente.
Fuki soupira alors. On avait beau dire, les femmes sont très douées pour se violenter entre elles, insultes, menaces et autres attaques physique ou mentale qui se dirigent bien là où ça fait le plus mal.

Hayato se mit ensuite à lire au beau milieu du speech de l’ado, une lettre qu’elle venait de lui donner.
Le nora préféra ne rien faire paraitre, mais intérieurement, deux émotions se battaient entre elles : d’une part celle de vouloir exploser de rire à cause de la réaction du petit ami de la jeune intéressée ; et de l’autre de la colère envers ce mec pour les mêmes raisons.
Ce type était le copain de Rebecca et au lieu de la soutenir, il préférait fuir, la queue entre les jambes …

Et je suis sensé avoir leurs âges … merci le dieu de la mort de m’avoir ôté la vie si c’était pour finir comme un looser comme ce mec …

Il est vrai que sa vie en tant que Nora l’avait beaucoup changé, et le fait de penser qu’il aurait pu agir de la même manière s’il n’était pas mort le dégoutait.

Finalement, Rebecca se mis enfin à prononcer les mots qui signifiaient pour elle : « punir ses pestes ».

Non! Je l'aime encore... Et il n'y ai pour rien si j'en suis là, c'est ces sales pestes! Elles mériteraient de mourir!

Aaaaaaah l’amour … Fuki était-il déjà tombé amoureux ? Bonne question ; mais encore une fois hors contexte.
Ce n’était pas de ça dont on voulait parler mais de ça : « elles mériteraient de mourir! ». Encore une fois, le nora serait reconnu « coupable » d’homicide, il n’en avait que faire, tué des gens il en avait maintenant pris l’habitude, mais il se mit alors debout et se mit à rire à haute voix.

Ahahah ! Mourir ? Tu veux qu’elles meurent ?

Il s’approcha alors de Rebecca, son visage se collant presque au sien.

Es-tu sure de ce que tu demandes ? A tu conscience des répercutions que ça aura ? Si c’est leurs morts que tu souhaites je serais ravie de leur offrir ce cadeau, seulement, comment compte tu vivres après que tout ceci soit arrivé ? Reprendre ta belle et magnifique idylle avec ton prince charmant qui n’a fait qu’une seule chose, t’abandonner à ton triste sort ; comme si rien ne s’était passé ?

Fuki était prêt à tuer, ça c’était vrai, mais prendre la vie d’une personne juste pour un caprice de gamine qui risque de changer d’ »amour de sa vie » d’ici la fin de la journée, était quelque chose dont il avait horreur. Il le ferait, mais perdrait encore plus de sympathie envers les « humains ».

Tu penses pouvoir faire face aux familles, aux amis et à tout ce qui se passera par la suite ? Aux retombés qu’aura ce « drame » sur ta santé mentale ?

Finalement, il recula et s’adossa au mur des cabinets et jeta un coup d’œil à Hayato, qui devait surement être en train de maudire son nora pour avoir commis le crime de « faire peur à la cliente qui risque SUREMENT de ne pas prononcer son vœux », avant de concentrer son regard sur le sol.

Réfléchit bien avant de prononcer ces mots. Estimes toi heureuse de ne pas être tombé sur un dieu qui ne t’aurai même pas demandé si tu étais vraiment sur de toi … *soupire* Je pense avoir compris ta détresse, même si je n’ai pas tout écouté, mais la mort d’une personne n’est pas forcement la réponse universelle pour la résolution d’un problème.

Fuki jeta un coup d’œil à Rebecca qui était sous le choc et qui ne savait pas quoi répondre. Puis se dirigea vers la sortie des toilettes.

Désolé Hayato mais je préfère sortir d’ici, on ne sait jamais si une fille entre et vois deux mecs dans les toilettes des filles on risque d’avoir des ennuis, je préfère que ce soit toi que moi. Je t’attends donc dans le couloir. A j’oubliais … j’accepterai toute punition de ta part.

Dans la dernière partie de sa phrase, le nora voulait bien évidement parlé du cas où la cliente désirait ne finalement pas faire appel au dieu qu’elle venait d’invoqué ; ce qui était fort probable vu ce qu’il venait de faire.

La jeune fille était sous le choc, elle ne s'attendais surement pas à recevoir une leçon de moral en ces moments difficile pour elle, quant au dieu, il était bien embêté, Fuki était vraiment trop direct, il avait raison certes, mais même si les dieux peuvent servir de guide, Hayato à toujours eu ce sentiment de laisser une certaine liberté quant aux choix que les mortels doivent faire.

Rebecca n'arrivait pas à répondre, réellement elle venait de faire un blocage comme si elle était totalement perdue, et la le dieu devait agir vite avant qu'elle s'évanouisse ou se rétracte.

H: Excusez moi, mon partenaire est vraiment vraiment trop direct... J'ai horreur de devoir guider sur la solution la plus envisageable, mais si vous le souhaitez, j'ai une solution qui pourrait vous convenir, vous auriez la vengeance que vous vouliez, sans portez atteinte à la vie des jeunes filles, cependant je ne vous assure pas que vous récupérerez votre ex compagnon.

L'attention de la jeune fille se porta à nouveau sur l'entité qui se trouvais devant elle, il avait garder son air sérieux, et donner une impression de maîtriser la situation, ce qui devait surement la rassurer en quelques sorte.

 Le dieu se releva, les mains dans les poches, il repris.

H:Je ne porte pas le nom de dieu de la discorde et de la bagarre juste pour faire jolie, si vous le souhaitez, je provoque une dispute dans le groupe anti rebecca, de tel sorte à ce qu'elles se détestent toute, je peux aussi les rendre ridicule et anéantir toute chance qu'elles aient un statut important dans ce lycée, ainsi elles perdront toute crédibilité, elles seront seules pour un bon moment et vous ne subirez plus de maltraitance de leurs part.


Les mots prononcés par Hayato étaient plus que sérieux, étant capable d'énerver pour un rien une personne il lui suffirait de crée une situation tendu faisant éclater le groupe totalement idiot de ce lycée, il n'attendant plus que la réponse de rebecca, qui ne se fit pas prier.

R: Je pense que vous êtes juste génial! Si vous arriviez à faire ça je serais tranquille! Et pourrais peut-être récupérer mon copain!

L'étudiante retrouva un début de sourire, une lueur d'espoir, le dieu quant à lui acquiesça de la tête et lui donna rendez-vous dans 3 h, pour la fin des cours.

21 lignes = 21 XP

Fuki était maintenant dans les couloirs du lycée, il put sortir sans se faire remarquer tant le manque de présence des divinités et de leurs fidèles shinki était important. Evidemment, il est possible de se faire remarquer mais à moins d’y mettre vraiment du sien, c’était assez rare de se faire accoster dans la rue par une quelconque personne.

Le nora voulut tout d’abord faire un tour des horizons, voir si il ne pouvait pas repérer le groupe de fille qui persécutait la « pauvre » Rebecca ou si il ne trouvait pas un truc plus intéressant à faire que d’attendre le temps qu’il finisse ses affaires. Mais il décida de rester là où il était, c’est-à-dire non loin de la porte des toilettes des filles, là où il avait dit qu’il se trouverait lorsqu’Hayato serait sorti.

Dans sa tête, il se demandait bien comment la divinité de la discorde allait bien pouvoir le punir. Il s’en foutait un peu il faut dire de la punition qu’on pouvait lui infliger ; mais c’était plus le fait d’avoir surement perdu un de ses contractants qui l’ennuyait.

Bon bah faut que je vois le bon côté de la chose je me serai bien divertit pendant cette courte période.

Rien dans le ton de sa voix ne laissait entrevoir une quelconque tristesse. Il s’en fichait royalement.
Finalement après un petit moment d’attente, son dieu sortit enfin des toilettes pour fille ; Fuki commença alors à sourire, car comme à son habitude, il semblait vouloir être le plus discret possible et dans ce genre de situation ça pouvait se comprendre un peu ; même si pour le nora si il se faisait prendre, cela rajouterai du piquant à son aventure.

Quittant son mur adoré, l’adolescent se rapprocha de la divinité, ses mains dans les poches.

Alors qu’a donc décidé la demoiselle ? On les tue ? Elles restent en vie ? Je suis viré ? Tu as réussi à conclure avec elle (pas dans le sens vœux)? Elle a trouvé un autre moyen de se venger ?

Tant de questions qui avaient plus d’importance dans le sens « informations » que dans le sens « véritable intérêt ».

Hayato ne comptais pas réellement punir le nora, il avait déjà bien assez à faire avec les mortels pour se soucier de ses partenaires.

H:T'es pas viré, mais évite de t'emporter pour un rien, à trop t'impliquer dans leur histoire tu finis par en être touché, crois-en mon expérience...

Il ne répondit pas de suite pour les actions qu'ils allaient entreprendre, le dieu n'était pas encore sur de comment il allait procéder, il regardais à droite, à gauche, et ce fut les casiers du lycée qui l’intéressa.

H:On va provoquer un déchirement dans le groupe anti rebecca, avant que je reparte elle m'a expliquée qu'on reconnais leur membre par un insigne en forme de croix noir à rayure rouge sur leurs casiers et uniformes, comme un club de lycée normal... A se demander si le lycée n'est pas au courant tien.

Le dieu désigna les casiers en expliquant à son nora qu'il comptais mettre de fausses rumeurs dans les casiers pour commencer à crée une embrouille.

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Fuki n’était pas du genre à s’impliquer pour les problèmes des clients, mais il avait horreur des humains qui ne pensent qu’à leurs intérêts et surtout lorsqu’il s’agit de vengeance ; depuis le début de son aventure, beaucoup de personnes étaient mortes de « ses mains » à cause d’une vengeance qui n’avait pas été réfléchit, sur un simple coup de tête.
Son expérience en tant que nora lui avait appris à faire face à ce sentiment de colère et de dégout, mais cela ne l’empêchait pas d’y repenser lorsque le moment s’y portait. Il s’était d’ailleurs plusieurs fois demandé si sa mort n’était pas dû à une vengeance, mais comme il ne se souvenait de rien concernant sa vie avant son décès ; cette pensé était toujours sans réponse.

L’adolescent écouta le plan d’Hayato, qui ne semblait pas lui en vouloir plus que ça à première vue. D’un autre côté il avait réussi à obtenir ce boulot malgré le caractère trop prononcé de son nora.

On va provoquer un déchirement dans le groupe anti Rebecca, avant que je reparte elle m'a expliquée qu'on reconnaît leur membre par un insigne en forme de croix noir à rayure rouge sur leurs casiers et uniformes, comme un club de lycée normal... A se demander si le lycée n'est pas au courant tien.

Si le lycée était au courant de toute cette histoire et qu’il n’avait pas pris le soin de réagir, alors c’était la tête du principale qu’il fallait ramener à Rebecca pas seulement celle de ses « camarades » de classe.
Enfin bref, la vengeance sanglante n’était plus d’actualité ; pour le « bien » de Fuki même si il était un peu déçu, ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu du sang sur les mains. Bon le sang de lycéenne n’était pas forcément celui qu’il aimait faire couler mais bon …

Cool ! On va devoir jouer au même jeu que ces idiotes. Je m’en réjouis d’avance …

Oui, il fallait bien évidemment ressentir de l’ironie dans la voix du nora, qui ne se fit pourtant pas prier pour rejoindre les fameux casiers désigné quelques temps plus tôt par Hayato.

Alors que faut-il que je fasse ? Je suis là pour faire le sale boulot après tout. Faut-il que je me rapproche de ces filles ?

Il n’était pas vraiment à l’aise à l’idée de faire ça, surtout parce qu’il n’avait jamais eu à faire ce genre de chose, c’était plus souvent du physique que de l’intellectuel les dieux qu’il avait eu à servir jusqu’à présent. Non pas qu’Hayato était un grand intellectuel, mais il semblait moins bourrins que les autres divinités qui avait laissé leurs marques sur Fuki.

Hayato sorti une paire de gant blanche de sa veste, oui on ne répétera jamais assez qu'un dieu était très peu visible, et que, même si il dansait en pleine rue on ne le remarquerais pas, mais il avait toujours voulu rester professionnel, même si ce n'étais que d'apparence... Sauf pour les bagarre d'ivrogne biensur, mais ça, c'étais un passé révolu à présent.

H:Première étape on fouille les casiers, j'ai déjà eu à ouvrir ce genre de contenant avec une serrure à code, on cherche toute information nous permettant de crée une embrouille, genre tel fille utilise tel produit etc etc, et je me charge de faire ce qu'il faut, de ton côté, fais toi passé pour un lycée et cherche des informations auprès des élèves, tu seras plus crédible que moi dans ce rôle.

Il ne le répéta pas car Fuki n'allait pas l'écouter mais il aurait bien aimé que pour une fois son nora ne s'emporte pas, de toute manière vu comment l'électron libre se comportait, il aurait de grande chance de provoquer une émeute, une bonne diversion en soit.

Le dieu n'attendit pas de réponse particulière, si jamais son partenaire avec une question il n'aurais qu'à l'interpeller, de toute manière il était déjà en train de déverrouiller un casier juste sous son nez.

D’où est-ce que Hayato sortait ces gants blancs ? Etait-il passé par une salle de chimie avant de sortir des toilettes ? C’était probable, car même si Fuki ne l’avait pas vu sortir, rien n’empêchait le dieu de se téléporter chercher des gants avant de se retéléporter dans les toilettes pour en sortir comme si de rien n’était.

A la vue des gants tout justes ajustés aux mains de la divinité, le nora avait l’impression de se retrouver dans une série américaine, il ne manquait plus qu’une Punch-line et des lunettes de soleil avant de lancer le générique. Après tout le cadre de « l’enquête » s’y prêtait, une jeune femme agressée, il fallait retrouver ses agresseurs afin de rétablir la justice.

Première étape on fouille les casiers, j'ai déjà eu à ouvrir ce genre de contenant avec une serrure à code, on cherche toute information nous permettant de crée une embrouille, genre tel fille utilise tel produit etc. etc., et je me charge de faire ce qu'il faut, de ton côté, fais toi passé pour un lycée et cherche des informations auprès des élèves, tu seras plus crédible que moi dans ce rôle.

Alors le but de Fuki était donc de faire en sorte de connaitre les petits secrets des filles (et garçons allé savoir) qui persécutaient Rebecca. Ce qui signifiait donc : espionner et se rapprocher des cibles en question.
Le boulot ne semblait pas si mauvais que ça, il y avait quelque chose d’amusant dans ce plan. Il n’était certes pas réalisable en quelques minutes comme ça l’aurait été si la cliente avait finalement choisi l’assassinat, il y avait donc encore des risques pour Rebecca de se faire attaquer entre temps ; et après ce qu’il avait entendu, ses agresseurs avaient tendance à devenir de plus en plus violente.

Très bien allons-y pour le plan B. En espérant qu’entre temps, Rebecca ne se fasse pas planter.

Fuki partit sur ses « belles » paroles à la recherche des bourreaux de « sa » cliente. Il se remémora le logo que lui avait décrit Hayato peu de temps avant et commença à chercher la trace de ce « badge » sur les élèves qu’il croisait.
Le nora repassa de nouveau devant les toilettes et vit la porte s’entrouvrir avant d’apercevoir la tête de Rebecca regarder autour d’elle avant de sortir. Lorsque l’adolescente aperçut le jeune homme, elle sursauta ; apparemment il lui avait fait peur.

C’est bon tu peux sortir, je n’ai croisé personne qui appartient au club « anti-Rebecca ».

La jeune femme se contenta d’un simple hochement de tête avant de sortir des toilettes pour filles et en passant à côté de l’adolescent celui-ci ajouta.

Tu as bien fait de choisir une autre solution … *soupire* A ta place j’irai à l’infirmerie. Tu y seras tranquille … et si jamais quelqu’un vient d’y trouver pour t’agresser crie juste mon nom et je viendrais te sauver.

T-t-ton n-nom ? Quel est ton nom ?

Fuki se mit alors à rire, non pas à cause de la gêne mêlé à la peur du jeune homme ; mais parce qu’il venait de souvenir qu’Hayato n’avait pas pris le temps de faire correctement les présentations.

Fuki.

Il ébouriffa les cheveux de la jeune femme avant de continuer son chemin, tandis que Rebecca regardait le nora partir avant de se décider à rejoindre l’infirmerie.
Pendant ce temps, Fuki continuait de scruter les environs de repérer un groupe de trois filles qui arboraient le fameux badge. L’adolescent se rapprocha alors du groupe.

1 : Vous avez vu Rebecca ?
3 : Oui elle est partie en pleurant dans les toilettes.
1 : Ahahah pauvre fille
2 : Il parait que son copain a rompu avec elle.
3 : Tant mieux elle ne le méritait pas. Mais s’il croit que ça va changer quelque chose pour elle …
2 : … il se trompe.
1,2 et 3 : Ahahahah !

Le nora n’avait qu’une envie c’était de les baffer. Elles ne méritaient que ça, mais il se ravisa car ce n’était ce qui était prévue au programme.
Cependant il tapota l’épaule de la numéro deux.

Salut ! Dites-moi, votre conversation à l’air amusante. Puis-je me joindre à vous ?

Les trois Pim bêches dévisageaient Fuki avant de se regarder, retournant leur regard vers le nora qui n’était pas dénoué de charme, avouons-le.

Un peu avant que Fuki n'aille à la rencontre des demoiselles, Hayato quant à lui fouillait dans les casiers tranquillement, parfois il trouvais des agendas secret avec certains passé dont la propriétaire préférerait qu'ils ne soit dévoilés à personne, apparemment l'une d'entre elle avait racontée à l'une des membres du club anti-rebecca que quelques années auparavant elle avait dut recourir à un camp d'amaigrissement  pour perdre une dizaine de kilos.

C'étais bas, très bas, mais cela suffirait à échauffer les esprits, et de toute manière les lycéens, et même les adultes mortels prêtent une grande intention au physique.

Il récupéra une feuille de papier et un stylo parmi tant d'autre, qui siégeait dans le casier, et écrivit des insultes blessante se reportant au physique ainsi qu'une allusion à un centre spécial et localisé à l'endroit même ou la peste était.

Et ce fut sur ce genre de magouille peu honorifique qu'Hayato exerça la vengeance de Rebecca, tantôt c'étais des allusions dût à des confidences, tantôt c'étais des fausses rumeurs, mais en prenant bien soin de ne pas laisser de lien entre sa cliente et le groupe, il ne fallait pas que ça retombe encore une fois sur la pauvre victime de service.

Jusque la le travail du dieu était relativement simple, il espérait que Fuki s'en sortait aussi bien, et tout d'un coup, une sonnerie annonçant la pause d'intercour se mit à retentir, le dieu repartit dans un endroit à l'abri des regards tranquillement et laissa faire la première partie de son plan, il avait encore deux heures de cours après cette pause pour finir son travail, et la fin des cours pour admirer le travail.

Les trois jeunes filles que fuki avait abordé ne devaient pas avoir les casiers ciblées, sinon elles n'auraient surement pas ris entre elles, la première qui avait parlée semblait sous le charme du jeune homme qui se présentait à elle, quant aux deux autres elles étaient plutôt surprise, les garçons étaient plutôt timide dans leurs lycée.

La première balbutia quelques mots incompréhensible, et fut interrompue par une 4ème jeune fille.

4:Qui t'es toi? Je t'ai jamais vu dans le coin, un nouveau j'imagine, je me présente je m'appelle Marley et je suis la chef du club anti-Rebecca, nous luttons contre une sorcière qui n'a attirée que des ennuis à l'établissement depuis qu'elle est ici.

Elle ne semblait pas totalement indifférente non plus au charme de Fuki, mais elle continua avant de laisser celui-ci se présenter.

M:J'imagine que tu aimerais faire partie de notre club? Nous acceptons rarement les garçons mais la semaine passé 2 membres nous on rejoins, si ça t’intéresse tu devras tout d'abord faire tes preuves.

Déjà que trois filles ça faisait beaucoup à gérer, Fuki en avait déjà marre rien qu’en les regardant, mais ne laissait rien paraitre ; et voilà qu’il fallait qu’une quatrième se rajoute dans le lot. Au début, il s’était dit qu’il allait trouver des renseignements sur la chef du club anti-Rebecca, mais quel fut sa surprise lorsque la reine des abeilles pointa le bout de son nez afin de lui « sauter dessus » et de lui proposer directement d’entrer dans son groupe.
L’adolescent se mis alors à sourire, le même sourire que d’habitude finalement.

Moi c’est Fuki. Mon nom de famille … on s’en fou. Fuki suffira.

Le groupe de jeune femme, et particulièrement la chef regarda le nora d’un air interrogateur avant de s’en rapprocher d’avantage au plus grand regret de ce dernier.

Alors un mec se pointe et tu décides de lui balancer direct ce qu’il en a ? Ahah ! Tu ferais une très mauvaise suspecte.

Marley semblait à la fois outré par le comportement du jeune homme mais à la fois attiré par son côté mauvais garçon … encore une fois à son plus grand regret.

Mais sinon ouais je suis nouveau. Et cette fille là … Rebecca. Si j’ai bien suivit votre discours je l’ai vu sortir des toilettes il n’y a pas si longtemps.

M : Où est-elle allée ?

Bonne question. Comme tu l’as dit toi-même je suis nouveau donc, je n’ai pas la moindre idée d’où elle a pu se diriger.

La reine des pestes scruta plusieurs fois le nora de haut en bas et, se collant à lui commençait à fixer les nombreuses marques que laissait apparaitre son corps.
L’adolescent regarda Marley l’air de sorte qu’elle ne pose aucune questions et que celle-ci baisse les yeux ; le genre de regard qu’on ne souhaite pas défier. La jeune femme décida alors de lâcher sa prise sur le bras de Fuki qui était intérieurement soulager, quand une autre, ENCORE UNE, fille se dirigea comme une furie, les larmes aux yeux, vers le groupe composé du nora et de son harem et se mis à frapper la fille numéro 3.

4 : Moi qui te faisais confiance ! Comment as-tu osé dévoiler mon secret ?
3 : Mais de quoi tu parles ?
4 : Tu sais très bien de quoi je parle. Du centre !

Alors que les deux « amies » étaient en train de se disputer, Fuki ne put s’empêcher de sourire. A tous les coups, cela venait d’Hayato. Il avait surement réussi à déplacer la première pièce de son échiquier avec succès, maintenant il fallait continuer afin de ne pas tomber en échec.
Tandis que l’adolescent était en train de réfléchir à la suite du plan, Marley attrapa de plus belle le bras du jeune homme avant de l’attirer un peu plus loin, l’éloignant du reste du groupe.

Bon parlons de ton test d’entretien. Je viens de recevoir un sms. Rebecca vient d’entrer dans l’infirmerie et elle n’en est toujours pas sortie. A toi de jouer. Fait lui ce que tu veux, tous ce que je souhaite c’est qu’elle n’ose plus remettre les pieds dans ce lycée !

Etonnement, Fuki était heureux que la divinité est entendu le vœu de Rebecca et pas de cette cinglé. Mais il n’avait pas le choix, il devait faire bonne impression pour entrer dans le cercle très « fermé » des membres du club Anti-Rebecca.

Tout ce que je veux hein ?

Le jeune homme arborait un sourire « pervers » sans pour autant penser quoi que ce soit. Il voulait juste paraitre convainquant face à la reine des abeilles.

Pendant que Fuki papotait tranquillement avec les jeunes filles, Hayato attendant tranquillement que les couloirs se vident, même si la reprise des cours venait d'être annoncée, il y avait toujours la possibilité qu'un élève n'ai pas cour et se balade dans le lycée.

Par moment il entendant des disputes éclater, n'étant pas sur à 100% que c'étais grâce à lui, le dieu préféra ne pas se réjouir trop vite, et profita d'un moment de calme pour reprendre tranquillement son entreprise.

Cela dura une bonne demi-heure, avant qu'il ne tombe sur LE trésor, ce trésor était tout de même difficile à récupéré, en effet, un casier pas ordinaire frappa l'oeil à Hayato, tout près de la salle du directeur, se situait un casier décoré et dans une matière plus solide, et le cadenas était muni d'une mini alarme à 5 chiffres au lieu de 3, et cerise sur le gâteau, c'étais le même insigne que celui du groupe anti Rebecca sauf que celui-ci était plus gros que d'habitude, directement encastré dans le casier.

H:(Mmm... Du challenge, voila qui est intéressant.)

Il fallu un bon quart d'heure à la divinité pour réussir à débloquer le casier sans déclencher l'alarme, et fort heureusement, aucune caméra n'étais dans le coin.

Ne restant que très peu de temps à Hayato il chercha le maxium d'information de ce dernier casier, il appartenait à une certaine Marley Ikuna, deuxième année de lycée, chef d'un club... Aucun doute c'étais elle le cerveau derrière tout ça, et ne présentait aucune faiblesse particulière, elle excellait dans toute les matières et...

Le dieu tournais les pages, parfois de cahier, parfois d'agenda, et ne trouvais rien qui pouvais la discriminer, à part peut-être qu'elle pourrissait gratuitement la vie d'une jeune lycéenne juste parcequ'elle était en couple, chose qui aurait du s'arrêter d'ailleurs dès lors que le compagnon de la jeune fille ne la quitte.

Cette histoire sonnait étrange, une fille aussi intelligente et populaire, sans petit ami, et qui passait son temps à tout faire pour rendre la vie d'une autre horrible, Ce fut la découverte de document plutôt étrange qui commença à lever le nuage sur cette affaire.

"Note des élèves du groupe anti-Rebecca" était inscrit en titre de ce document, le nom de tout les membres du club était mentionné dans un tableau, avec leurs notes sur chaque matière, des lettres y étaient inscrit aussi, un deuxième document servant de consigne à la notation: pour chaque action mené correctement en faveur du club anti-rebecca ajouté un point au membre...

Et pour achever cette situation pitoyable, le dieu remarqua qu'elle était adressée au principal du lycée, Monsieur Hiruto Ikuna, à cette dernière information le dieu put établir le véritable pourquoi du comment.

La raison de la jalousie était encore mystérieuse, car la vendetta aurait du s'arrêter après l'arrêt du couple, et au contraire cela s'intensifie, mais le déroulement était clair, Marley recrutait ses membres, surement en faisant passer un test de confiance, ensuite elle annonce au membre nouvellement recruter que plus il agit en faveur du club plus ses notes monteront, et en parallèle elle donne un relevé pour augmenté la moyenne à la personne qui devait être son oncle ou son père, ou au moins un membre de sa famille et qui n'est autre que le principal de ce lycée.

H:(Les pourris! Je suis sur qu'il dois faire pression sur les profs, ils ne peuvent pas être tous dans le coup... Si je dois m'occuper du club anti Rebecca il va falloir que je fasse fort.)

Mélanger entre désir personnel et le devoir à accomplir, le dieu commençait à rager intérieurement, clairement, rien d'amical ne sortait de sa part et il comptait bien faire payer ces bandes de rats dégoûtant .

Le plan du dieu devait se mettre en marche rapidement, il devait trouver Fuki pour lui expliquer la situation et lui annoncer son programme: faire renvoyer le principal par faute grave.

L’adolescent, suivit de la reine des abeilles ainsi que de certains de ses sujets se dirigèrent vers l’infirmerie, où Fuki devait effectuer son test d’entrée au club Anti-Rebecca. Bien évidemment, il ne comptait pas faire du mal à la cliente qui avait fait appel à eux ; mais il devait faire en sorte d’être proche du groupe.
Alors qu’ils étaient arrivés au niveau de la porte de l’infirmerie, Marley, toujours collée au nora le regarda.

Tu sais ce que tu as faire ?

Le jeune homme haussa les épaules et hocha la tête tout en posant sa main sur la poignée de la porte afin d’entrer dans la pièce, tandis que la chef du club continuait de s’accrocher au bras de Fuki.
L’adolescent l’a repoussa.

Je ne veux personne avec moi ! Ce que je lui ferai ne concerne qu’elle et moi. Après tout, du moment qu’elle en souffre c’est la seule chose qui compte nan ? Peu importe ce qu’on lui fait subir.

Décidément, le nora savait faire peur aux gens.
Tout le groupe qui l’avait accompagné, qui était plutôt bruyant jusqu’à présent s’était tu et regardait avec des yeux mêlant à la fois étonnement et peur.

T-t-ton nom ? Il me faudra ton nom afin que tu puisses disposer d’une récompense …

Une récompense ? On verra ça au moment opportun, rien n’assure m’a réussite à ce test.

Fuki fit un clin d’œil à Marley et entra dans l’infirmerie.

A l’intérieur, tout semblait calme, il n’y avait aucun bruit, ni même aucune présence humaine à première vue.
Le jeune homme aperçu derrière l’un des rideaux une silhouette féminine qui était recroquevillée sur elle-même, il y avait peu de chance pour que ce ne soit pas Rebecca, il s’approcha alors à pas de chat vers afin de faire le moins de bruit possible et ouvrit le rideau. La jeune fille sursauta et voulu hurler, mais elle reconnut le visage du nora et se ravisa.
L’adolescent lui expliqua alors ce qu’il avait fait jusqu’à présent, et lui indiquant également sa présence ici en chuchotant.

Maintenant j’aurai besoin de ta coopération.

Rebecca hocha la tête même si elle ne comprenait pas vraiment ce qui allait se passer.

Tu as juste à crier, crie ce que tu veux. Je dois t’agresser et je compte bien évidement pas le faire, mais j’ai besoin que eux le croient.

L’adolescente hocha de nouveau la tête. La demande était assez étonnante mais elle n’avait pas vraiment le choix.
De l’extérieur, le groupe composé de Marley et de ses suivantes attendaient la sortie de leur victime, humiliée suivit du jeune homme. Après un cours moment d’attente, le groupe entendit une voix de femme criant, semblant se débattre face à un agresseur lui tombant dessus par surprise. Un sourire se dessina alors sur le visage de la reine des abeilles, qui semblait être satisfaite de sa nouvelle recrue, plus prometteuse qu’elle l’aurait pensé.

Fuki fit signe à Rebecca d’arrêter, puis repris en chuchotant.

Dernière phase du plan. Défait un peu tes vêtements, pleure et sent toi honteuse. Oui c’est vrai que pour se donner en spectacle y’a mieux mais ai confiance. Ensuite laisse-moi faire je m’occupe de tout.

Rebecca s’exécuta. Après tout si elle venait à être libérée de son calvaire après avoir fait ça elle pouvait bien l’écouter même si le plan semblait assez étrange.
Toujours à l’extérieur, les crie avaient cessés et l’attente se faisait longue. Finalement la porte s’ouvrit sur Rebecca dans un état pas forcement présentable à côté de Fuki qui arborait un sourire satisfait de ce qu’il lui avait fait subir.
Marley s’apprêtait à parler quand le nora lui coupa la parole.

En ce qui concerne ma récompense. Je la choisie elle … c’est un magnifique jouet. Et j’aimerai pouvoir m’amuser d’avantage avec elle.

L’adolescent lécha alors la joue de Rebecca qui fut surprise par la réaction du jeune homme, rajoutant encore plus de réalisme à la scène.
Marley était extrêmement surprise par ce qu’elle venait de voir, mais également satisfaite d’un résultat qu’elle n’avait jusqu’à présent jamais obtenu.

Ce n’était pas à ce genre de récompense que je pensais mais soit. Tu as mon autorisation.

Les récompenses auxquelles elle faisait référence étaient des bonnes notes. Mais d’un autre côté c’était un très bon moyen de faire payer Rebecca d’avantage.
Avec un sourire satisfait, Fuki attrapa Rebecca par le bras et l’entraina plus loin, le groupe partie de l’autre côté pensant que le jeune homme allait continuer ses affaires autre part.

Bien joué. Désolé pour ce que j’ai fait tout à l’heure … mais il fallait que je sois convainquant.

Rebecca ne répondit rien.
Le nora cherchait maintenant Hayato, il n’avait toujours pas eu de nouvelles et celui-ci avait besoin de connaitre la suite des évènements.
Avant de retrouver sa divinité, Fuki demanda à la jeune femme de se remettre d’aplomb, elle n’allait pas continuer à arpenter les couloirs du lycée dans cet état.

Le dieu quant à lui imaginais divers plan à mettre à exécution pour faire renvoyer tout ce petit monde, il n'étais pas rare qu'il fasse un peu plus que ce qu'il était demandé, son travail devait être parfait de tel sorte à ce que le client n'ai plus de souci jusqu'à une autre situation.

Il fallait trouver un moyen de rendre le principal tellement fou de rage, qu'avec juste un petit coup de pouce du pouvoir au dieu, le dirigeant de l'établissement se mette à pété un plomb et agir de manière non excusable, quant aux preuves de son implication dans le club anti-rebecca le dieu avait garder quelques documents discriminant pour appuyer une dénonciation de fraude.

Sans aucune gêne, le dieu se téléporta non loin de Fuki en étant sur de ne pas apparaître comme un fantôme en plein milieu d'un groupe de jeune pisseuse juste bon à manger du foin, par chance, il n'y avait que son nora et sa cliente, il s'empressa alors de les rejoindre.

Apparemment son nora le cherchait aussi, ne laissant toujours pas le temps à son partenaire de parler, la divinité coupa la parole et annonça.

H:Cette histoire de club c'est bien plus gros que quelques lycéennes qui en ont après une autre... Le principal est de la famille de la chef de ce club, une certaine Marley Ikuna, elle rend un formulaire au principal, sur celui-ci est noté toute les mauvaises actions commises sur Rebecca, en cas de réussite le membre obtient des points bonus sur la moyenne d'une matière au choix... je ne pense pas que tout les professeurs soient impliqués mais il faut au moins faire virer ce principal et cette Marley, des suggestions Fuki?

Le dieu avait tout balancé, en omettant de dire qu'il avait affiché tout un tas d'insanité sur les secrets que cachaient les membres du club, et qu'il pensait les membres n'avaient pas spécialement une dent contre Rebecca mais faisait cela uniquement pour des points bonus, mais de toute manière la punition devait s’abattre sur tout le monde.

Finalement, dieu et nora s’étaient réuni, enfin, retrouvé était le mot le plus juste. Les deux parties semblaient se chercher sans vraiment le faire, alors ils risquaient de chercher encore longtemps avant de se croiser. Mais le destin en décida autrement.
Enfin bref …

Hayato expliqua alors la situation à Fuki, notamment sur l’implication de la direction sur l’affaire Rebecca, qui quant à elle avait du mal à croire que le directeur était de mèche avec le club qui était contre elle.
D’un côté, elle comprenait un peu mieux pourquoi il n’y avait que peu de réaction de la part des professeurs qui avaient déjà entrevu certaines des agressions, mineures certes, qu’avait pu subir l’adolescente. La jeune femme resta néanmoins discrète pendant le « discours » de la divinité.

Après « quelques » paroles, le dieu s’adressa à son nora afin de lui demander son avis. Généralement, les divinités ne demandaient que très peu l'avis de leurs shinki, parce que c’était avant tout des objets jetable ; donc peu importe si il était d’accord ou non, tout ce qui comptait c’était de faire à bien une mission.
Fuki pris une grande inspiration et arbora de nouveau son très chère sourire.

Eh bien … si tu veux mon avis. Je pense que je peux faire parler Marley. Elle semble s’être attachée à moi pour une raison que je préfère ignorer. Mais elle pourrait me refiler de bonnes informations sur le club et l’envers du décor. D’autant plus qu’elle m’a même évoqué la notion de récompense. C’était donc ce ça quelle me parlait.

Rebecca qui était plutôt proche du nora afin de faire croire qu’elle était à sa « botte » se retrouva soudainement « poussée » vers la divinité.

Je te la confie. Je doute pouvoir faire parler la reine s’il y a quelqu’un en supplément.

L’adolescent parti alors vers le couloir d’où il venait d’arriver afin de retrouver Marley. Ça faisait quelques instant qu’ils étaient séparé maintenant alors il pouvait de nouveau se pointer faisant croire qu’il s’était passé quelque chose entre le nora et la cliente.
Il finit par la trouver, enfin il ne la cherchait pas mais elle, elle semblait l’attendre.

Où est-elle ?

Rebecca ? Ne t’en fais pas pour elle, elle ne se pointera pas tout de suite si tu veux mon avis. Il lui faudra du temps pour s’en remettre.

La jeune fille fut poussée dans la direction du dieu qui la rattrapa par réflexe, son nora était vraiment trop brusque avec ses fidèles, il faudrait le redresser sur ce point la, surtout que la pauvre Rebecca semblait en avoir vu de toute les couleurs aujourd'hui.

Se voulant rassurant, Hayato lui dit sans vraiment la regarder:

H: Ne t'en fais pas, cette histoire devrait arriver à son terme dans peu de temps, et crois moi que les membres de ce groupe vont s'en mordre les doigts.

A vrai dire le dieu n'avait pas grand chose à faire, sa toile était en place, il ne restait plus que les vilaines mouches pour se poser dessus... Et ainsi elles seraient piégées dans le traquenard peu honorable de la divinité, qui n'en avait que faire vu ce que ces pestes avaient réalisées auparavant.

Malheureusement pour lui, il avait vu deux noms de garçon sur les listes destinées au principal, mais le dieu n'avait pu trouver les casiers, les faisant alors passer pour des rapporteurs auprès des surveillants du lycée, la réputation était une chose importante lors des années lycée, et Hayato le savait, ruiner une réputation valait parfois mieux que des attaques physiques.

D'ailleurs selon l'horloge il restait une petite demi-heure avant le bouquet final.

Fuki était donc avec Marley et toute sa clique. Mais ne voulant bien évidement pas « passer du temps » avec tout le club, il attrapa la reine par le bras, elle qui était déjà bien proche du nora, puis l’amena dans une salle plus loin de là où ils étaient à l’origine et où il n’y avait personne avant de fermer la porte derrière eux.
L’adolescente regarda alors le jeune homme d’un air intrigué avant de former sur ses lèvres un léger sourire.

Tu voulais t’entretenir avec moi ? Seul ?

Marley s’approcha alors du nora doucement, tout en lui parlant d’une voix « sensuel » (il ne faut pas exagérer non plus !).

On peut dire ça comme ça en effet.

Quant à lui Fuki restait plutôt décontracté face à la situation ; à vrai dire il s’attendait à ce genre de réaction de la part de la reine des abeilles et fut assez content de ne pas avoir à provoquer cette réaction.

Alors dit moi …. Que veux-tu faire ?

Fuki regarda autour de lui, s’assurant que rien ne pourrais être utilisé contre lui, même si il y avait peu de chance qu’on le retrouve à la fin. Mais il regardait surtout pour voir s’il n’y avait pas quelque chose qui pourrait lui être utile dans la dernière phase du plan d’Hayato. Ne trouvant rien de concluant, le jeune homme se contenta de sortir son téléphone ; éveillant un sentiment de méfiance de la part de Marley.

Qu’est-ce que tu fais avec ce téléphone ?

Je l’éteins. Je n’aime pas être déranger dans ce genre de moment.

L’adolescente retrouva alors le sourire soulager, tandis que le nora remis son téléphone dans sa poche après avoir préalablement appuyé sur le bouton « enregistrer ».
Deux problèmes se posaient alors quant à l’utilisation de cette technique : UN, il allait falloir s’expliquer à Hayato après tout ça … DEUX, serait-ce une sextape audio ?
Fuki s’asseya sur le rebord d’un des bureaux de la salle, tandis que Marley qui s’était éloigner de lui lorsqu’ils étaient entrés, se rapprochait doucement.

Que dirais-tu d’un petit questions/réponses ?

La jeune femme s’arrêta net et pencha sa tête sur le côté.

Ça permet de rajouter du piquant à la situation. Je te pose des questions si tu y réponds.

Et qu’est-ce que j’y gagne ?

Si tu y réponds sérieusement, alors à chacune de tes réponses je déboutonnerai ma chemise et tu pourras  d’approcher d’un pas à chaque fois.
Mais qu’est-ce que je suis en train de faire moi … Moi qui avais dit que je ne vendrais pas mon corps pour une mission …. Me voilà qui me dessape pour obtenir des informations …

Pourquoi ?

Je suis curieux.

Fuki retrouva alors son sourire habituel, presque sadique, qui semblait plaire à Marley … drôle de fille, n’est-ce pas ?

Le jeu débuta alors, Marley était immobile attendant avec impatience la première question lui permettant de se rapprocher de l’adolescent qui entrouvrira sa chemise.

Première question ! Qu’a donc de si spécial Rebecca pour fonder un tel club ?

L’adolescente fut surprise d’entendre une question traitant de Rebecca et du club dans ce genre de situation ; mais si elle voulait sa récompense elle n’avait pas trop le choix, elle se mordilla la lèvre avant de finalement lui répondre.

Je la déteste depuis le premier jour … elle sort avec le plus beau garçon de tout le lycée … Comment est-ce qu’une fille comme elle peut avoir un petit ami comme lui.

Très bien …

Fuki déboutonna, après un petit instant d’hésitation, il n’avait pas trop le choix maintenant, il lui avait fait une « promesse », il devait la tenir pour le bien de la mission et de la cliente, le premier bouton de sa chemise devant Marley, satisfaite qui s’avança d’un pas.

Seconde question.  …

Le nora posa alors ses questions les unes après les autres, alternant celles sur les raisons pour lesquelles, Marley s’acharne sur Rebecca, et d’autre plus personnelles, sur la vie de l’adolescente ; qui à vrai dire, n’aurait pas eu se penchant de pimbêche, aurait pu être une petite amie sympathique au vu de ce qu’elle lui avait raconté.
Seulement voilà, une chemise ça n’a pas cinquante bouton et il fallait bien évidement choisir avec soin les questions pertinente afin de ne pas avoir à retourner voir Hayato la queue entre les jambes.

Nous y voilà, il ne restait plus qu’un seul bouton et donc une seule question avant d’arriver au point de non-retour.
Marley avait notamment profité de ce petit jeu pour placer quelques paroles non respectable pour une jeune femme de son âge et de son « rang » d’après les précédents dires que celle-ci avait pu avouer à l’adolescent. Une chose est sure, c’est que même si lui n’avait pas eu d’arrière-pensées pendant tout ce temps, Hayato sera surement très étonné d’entendre toute la discussion.

Ahahah ! En tout cas je suis étonné de voir peu de réaction du corps enseignant face à ce problème…

Evidement mon père fait en sorte qu’il ne dise rien ! Sinon je risquerai d’avoir des problèmes et cela ferai tâche sur mon dossier scolaire … Et bien, que fais-tu tu ne te déboutonne pas ?

Intérieurement le nora se moquait de Marley, qui, imprégner par la situation ne fit pas attention au fait que ce n’était pas une question mais une simple remarque.

Je ne t’ai pas encore posé ma dernière question.

L’adolescente se sentit bête d’être aussi pressée, ne se rendant même pas compte de se qu’elle venait d’avouer et qui venait d’être enregistrer.

Mais comme tu sembles si pressée je vais te la poser …

Fuki se releva alors de son bureau et se rapprocha de Marley, un sourire sadique aux lèvres et posant sa main sur la joue de la jeune femme.

Tu n’as pas peur de moi ? Surtout après ce que j’ai pu faire subir à cette pauvre Rebecca …

Marley se contenta d’un simple non de la tête mais semblait être inquiète sur ce qu’il allait lui arriver.

Brave fille …

Le sourire de Fuki était encore plus inquiétant que ceux qu’il avait pu montrer jusqu’à présent, il déboutonna alors le dernier bouton de sa chemise, comme promis, et approcha dangereusement son visage de celui de la jeune femme.

Du côté d'Hayato la tension était plus que palpable, la sonnerie venait de retentir, annonçant la fin des cours, peut-être que les deux tourtereaux étaient tellement occupés à s'affairer qu'ils ne l'avais pas entendu, dans tout les cas, l'heure était aux élèves de rentrer chez eux...

Le dieu, toujours sérieux, adressa ces quelques mots à Rebecca.

H: It's show time!

Alors qu'une partie des étudiants rentraient effectivement chez eux, une situation bien singulière se déroulait dans la cour du lycée, quasiment tout le groupe anti-Rebecca s'étais rassembler, et leurs visages n'exprimaient pas la joie, quelques lycéens subjugués restèrent pour voir la suite des événements, en effet il était rare que de tel rassemblement se fasse en fin de cour, c'étais un lycée plutôt tranquille d'habitude.

De temps à autres quelques insultes fusaient, mais rien de bien folichon pour assurer une émeute, les filles savaient être mauvaises mais apparemment elles le sont encore plus dans le dos... Que de mesquinerie, et c'est la que la divinité allait être utile.

Sur un bout de papier, il écrivit le mot colère, puis, il donna comme consigne à sa cliente de rester ou elle était et d'admirer le spectacle, Hayato n'aimait vraiment pas cette méthode mais bon, n'était-il pas le dieu de la discorde?

Il descendit alors pour se retrouver au rez-de-chaussée, puis se dirigea à l'extérieur, vers le rassemblement, puis il choisit sa cible, une fille à forte ossature, plutôt costaud qui devait surement faire un sport bien physique, le dieu la frôla et laissa tomber son bout de papier à ses pieds, puis l'écriture disparu, ainsi que le support.

Le dieu n'eut pas le temps de faire dix pas de plus que la fille costaude se mit à se ruer sur deux autres demoiselles, elle les coucha et donna un coup de poing magistrale dans la figure de l'une d'elle, une des autres membre voulant la défendre se jeta sur la jeune femme forte, et par effet domino, ce fut bientôt tout le groupe qui commencèrent un royal rumble, sans ring, sans arbitre, juste de la bestialité gratuite.

Evidemment la situation commençant à dégénéré, et pas assez de professeur et de surveillant pour arrêter tout ce chantier, une deuxième sonnerie s'activa, elle était plus stridente et était censée alerter le principal d'un problème, qui ne mit évidemment pas longtemps à pointer le bout de son nez.

La encore, Hayato écrivit sur autre bout de papier le mot "rage", puis le serra dans sa main, prenant un air fâché, il arriva à hauteur de principal qui lui dit d'un ton sec.

P:Je suis occupé vous ne voyez pas! Qui êtes vous d'abord!

Cette fois-ci le dieu eu un air offensé, limite indigné.

H:Je suis inspecteur d'académie, j'étais juste censé observé l'état des locaux et je tombe sur une émeute! Quel genre de principal laisse ses élèves agir de la sorte! Dite le moi, d'ailleurs ou est-il, je le cherche.

Le visage du directeur semblait se décomposer, il venait juste d'envoyer paître un inspecteur d'académie, il s'excusa plusieurs fois puis se présenta.

P:Excusez moi encore une fois, je n'étais pas au courant qu'un inspecteur devait venir aujourd'hui, je suis le principal de cet école et je vais m'occuper de cet émeute au plus vite! Faites moi confiance.

Le directeur pourri tendit le bras pour serrer la main d'Hayato, qui en fit de même, pour laisser le bout de papier dans la main de sa futur victime, le support disparu aussi au contact de l'autre personne, le dieu quant à lui laissa un sourire forcé et répondit.

H:Mais je n'en doute pas, je ne vous dérangerais pas plus longtemps faites votre travail monsieur.

La encore, le dieu n'eu pas le temps de repartir en direction de l'établissement pour se poser que le principal choppa une élève par les vêtement et la jeta un peu plus loin, comme un sac à patate, et la laissant saigner dut au frottement contre le béton, l'homme qui s'occupait mal de son école était en train de devenir une furie furieuse.

H:(C'est presque trop facile... Tout être à une part noir plus ou moins présente en elle, il suffit juste de faire ressortir leur colère enfouit et hop.)

Toujours dans la salle, Fuki avait « installé » Marley, qui était de moins en moins à l’aise, sur l’un des bureaux quand la sonnerie annonçant la fin des cours se mit à retentir.
L’adolescent passa sa main dans les cheveux et décocha un rire.

Ahahah ! Avec la fin des cours on sera tranquille pour un petit moment …

La présidente du club anti-Rebecca qui était pourtant sure d’elle jusqu’à présent, ne disait plus rien, elle n’avait pas l’air rassurée et cela se voyait sur son visage. Cependant, elle ne dit rien au nora qui prenait un malin plaisir à continuer ce qu’il avait commencé ; le fait de voir le visage perdu et terrifier de Marley avait quelque chose d’attirant … qui donnait envie de la terrifier encore plus.
Fuki passa sa main au niveau de la poitrine de la jeune femme, lorsqu’une seconde sonnerie retentit ; différente de celle qu’il avait l’habitude d’entendre. Cette sonnerie ramena un peu à lui le nora qui se rendit compte de la détresse dans le regard de Marley et qui prit un peu de recul avant d’aller voir ce qu’il se passait par la fenêtre.

Dehors, il y avait du grabuge, beaucoup de grabuge, pas mal de personnes que le « shinki » avait rencontré quelque temps auparavant étaient en train de se battre, Fuki reconnu son propriétaire non loin de la foule amassé afin d’observer le spectacle qui était en train de se dérouler.

Si Hayato est en bas cela signifie que la phase finale à enfin commencé.

Le nora se retourna vers Marley qui sursauta en voyant l’adolescent la fixer et rattacha dans la panique son chemisier.

Viens on va voir ce qui se passe.

L’adolescent attrapa le bras de la reine puis, les deux jeunes gens se dirigèrent vers la cours.
Une fois arrivé, Fuki repéra Hayato un peu plus loin mais pour le moment, aucun signes de Rebecca. Le jeune homme dirigea de nouveau son regard vers Marley qui regardait ses « amis » se battre sans trop comprendre ce qui se passait. Quand deux filles, portant le badge du club anti-Rebecca s’avancèrent vers elle avec un regard des peu sympathique envers leur chef.

Les deux adolescentes commencèrent d’abord à insulté la « pauvre » Marley de tous les noms d’oiseau qui leur venait à l’esprit puis, l’une d’entre elle, la plus frêle, gifla une première fois la reine des abeilles. Fuki fut surpris de cette réaction, puis elle recommença suivit de la seconde qui voulait faire de même.
La présidente du club se retrouva alors le cul par terre, se tenant la joue et regardant les deux jeunes femmes, le regard perdu ; entre « l’attaque » de Fuki et celle des membres de son club, Marley était totalement perdue sur ce qu’il se passait.

Inconsciemment, le nora attrapa le bras de la première qui s’apprêtait de nouveau à frapper Marley lorsque ce qui semblait être le directeur se pointa à son tour tirant la seconde adolescente par le bras avant de l’agripper au niveau de sa chemise avec un regard presque meurtrier et levant son poing pour la frapper.
Marley était tellement sous le choc qu’elle regarda son père faire sans même lui demander d’arrêter ou même de se calmer.
Fuki quant à lui, regarda du côté d’Hayato afin de savoir ce qu’il devait faire maintenant que le plan avait bien avancé.

Hayato quant à lui était adossé contre un mur, les bras croisés, et ne montrant aucun signe de remord, ni de satisfaction, le regard presque vide, une douleur trop bien connu par la divinité vint le frapper dans le dos, mais que faisait son nora!

Ce ne fut qu'au but de plusieurs minute qu'il finit par retrouver Fuki qui était pris un peu dans la mêlée, près du principale et de la jeune fille qui devait être Marley, le nora le regardais, ce qui facilita la tâche au dieu quand il lui fit signe de revenir, de toute manière l'engrenage était en marche, et à présent ils ne pouvaient plus faire machine arrière.

Le principal décocha une droite à l'une des filles trop proche de Marley, puis il attrapa par le col celle qui avait un lien de parenté avec lui et se mit à lui hurler dessus.

P:Tu vois! Si je m'étais contenter de juste renvoyer cette Rebecca ont n'en serais pas la! Ne jamais faire confiance à des putains d'élèves attardés, je risque ma place avec ces conneries!

Et voila, encore une preuve enregistré par des élèves qui n'étaient qu'à la base, qu'attiré par une baston de lycéenne, le directeur et tout le groupe risquait de passer des semaines mouvementées...

Lorsque Fuki arriva près de la divinité, il semblait satisfait de son travail et lui montrait même le téléphone qui allait servir de preuve.

H: Notre mission est terminée, j'ai donné les documents incriminant à un professeur qui n'étais pas cité dans la liste, je pense qu'il va se charger de faire renvoyer le principal, Marley, faire dissoudre le groupe et surement envoyer un blâme à toute cette clique, de quoi calmer leurs hardeurs sur Rebecca.

Le dieu emboîta le pas en prenant le téléphone très rapidement, puis lança d'un ton sec.

H:Tu as l'air d'être efficace mais tu pars en vrille trop rapidement, fais attention ça pourrait être regrettable.

Finalement la mission qui avait été confié à Hayato et Fuki semblait touché à sa fin, le reste ne dépendrai que de l’académie, qui ne mettra sans donc pas beaucoup de temps à s’occuper de cette affaire, surtout vu la gravité et les preuves accablantes incriminant à la fois le proviseur et sa file.
Finalement Rebecca allait pouvoir revivre une vie normale, à moins que les abeilles décident de se choisir une autre reine, et dans ce cas-là, elle devait faire d’autant plus attention à ne pas retomber dans la même horreur dont elle venait d’être sortie.

Les deux compères s’éloignèrent progressivement du centre de l’attention afin de quitter le lycée, lorsqu’Hayato s’adressa à son shinki par intérim.

Tu as l'air d'être efficace mais tu pars en vrille trop rapidement, fais attention ça pourrait être regrettable.

Contrairement à d’habitude, même si celui-ci n’était pas très souriant de base, le dieu était plus froid qu’à l’accoutumé.
Au début, Fuki ne comprenait pas trop de à quoi la divinité voulait faire allusion, puis se rappela du moment où lui et Marley étaient seules dans la salle. Où il s’était comme « réveillé » après que la seconde sonnerie est retentit. Ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait, mais il n’y avait jamais fait vraiment attention jusque-là, car jamais on ne lui avait fait remarquer quoi que ce soit concernant son travail. Il était plutôt désinvolte de base certes, mais jamais il n’aurait eu l’idée de violer une jeune femme juste pour le plaisir … c’était quelque chose qu’il n’imaginait même pas. Pourtant c’est ce qui aurait pu se passer si rien ne l’avait sortie de sa trance.

Fuki remarqua enfin sa chemise qui était restée ouverte pendant tout ce temps, il la reboutonna, puis remis les mains dans ses poches.

Je ne sais pas ce qui m’a pris … c’était comme si je n’étais plus moi-même … *soupire* Enfin l’important c’est que l’on ait réussi cette mission nan ?

L’adolescent avait déjà retrouvé son caractère et son comportement habituel ; comme si il ne s’était rien passé.
Arrivés au niveau de la grande porte du lycée ; le nora repéra Rebecca qui semblait les attendre.

D-désolé … Je vous attendais pour vous remercier. Alors … euh … merci beaucoup …

La réaction de Rebecca décrocha un nouveau sourire sur le visage de Fuki. La jeune femme regarda alors les deux hommes, tout d’abord, le nora, brièvement car elle n’était vraiment pas à l’aise avec sa présence dans les parages, puis elle regarda Hayato ; elle avait les larmes aux yeux.
Elle était s’en doute soulager de savoir son cauchemar enfin fini, qu’elle ne pouvait s’empêcher de laisser s’échapper des pleures de joies.

Le jeune homme sortit un second mouchoir de sa poche et détournant le regard de Rebecca lui tendit ce dernier en soupirant.

Et voilà que ça recommence ….