Geolud, un homme  d’âge moyen s’amusait à taper des balles de baseball dans une cage, son coup était assez puissant et précis, ce qui laissait suggérer que ce n’étais pas la première fois que le batteur pratiquait ce sport.

Après un coup donné avec rage, il se mit à regarder le ciel, qui annonçait la fin de la journée, décidant alors de faire une dizaine de frappes puis de rentrer chez lui, activant le lanceur de balle pour le nombre voulu, il se replaça à la base mais,  avant qu’il puisse reprendre son entraînement, notre cher ami à nom étrange fut interpellé par un inconnu.

?: Excusez-moi de vous déranger mais je crois que vous n’avez pas ramassé les balles déjà frapper .

Sans même prendre la peine de se retourner il répondit.

G : Je m’en fiche j’ai payé on peut au moins me ramasser ces balles tout de même !

Le silence tomba, puis une balle fut tirée, laissant alors au batteur l’occasion de montrer à cet inconnu sa force de frappe et son talent pour le baseball.

?: Vous devriez les ramasser maintenant…

Cette fois-ci la voix était plus aigüe, plus dérangeante, et comme ce bon vieux Géolud détestait être dérangé lors de ses séances de sport, il se retourna et s’apprêta à râler pour faire déguerpir l’inconnu, et ce fut avec horreur qu’il vu un clown en train de démarrer une tronçonneuse et surement pour une intention non amicale.

Lorsque le clown arriva à déchiqueter la partie grillagée, l’homme se mit à courir comme si sa vie en dépendait en jetant la batte de baseball en plein visage de son poursuivant (oui bah dans la panique on réagit tous différemment), et soudain la nuit tomba à grande vitesse, la sûreté de la ville laissa place à une forêt de feuillu sombre, et la lune était déjà à son point culminant, la seule chose que la proie pouvait entendre était le bruit de tronçonneuse qui résonnait, et avec ce sang qui bouillonnait il avait du mal à savoir de quel côté le bruit venait, pour ce qui était de la vision, Géolud ne pouvait qu’apercevoir des ombres, et ce fut sans réfléchir qu’il continua à courir dans une direction inconnue s’enfonçant ainsi plus profondément dans la forêt.

Le bruit mécanique de la tronçonneuse fut peu à peu accompagné de rire sadique laissant le pauvre homme dans tous ses états, il manquait de peu de trébucher sur des racines qui sortaient de la terre, et son désespoir fut complet lorsque, croyant être sorti de cette forêt, il fut bloquer par une falaise, et que quelques secondes après le clown se tenait à seulement quelque mètres de lui, ne voulant pas connaitre la joie de se faire découper en petit morceau il préférait sauter de la falaise en espérant qu’un miracle lui vienne en aide, malheureusement pour lui, la mer arrivait vite, très vite, et il aurait peu de chance d’esquiver les rochers sortants de l’eau.

*

Geolud sursauta un grand coup, une goutte de sueur coulait le long de sa tempe et il palpa un objet autour de lui, ce fut finalement sa couverture qu’il rencontra, le rassurant alors, il tâtonna pour essayer de se réconforter auprès de sa conjointe en la serrant comme un nounours.

C : Bon, et si on allait taper quelques balles?

Un nouveau sursaut fut accompagnée de cette phrase, et avec une vitesse impressionnante l’homme alluma la lumière pour tomber sur…
Son réveil en forme de clown baseballeur, qu’il avait surement dut mal régler avant de se coucher.